Dimanche 10 novembre 2013 à 19:41

Enfin un weekend reposant. Depuis que nous avons cours le samedi matin jusqu'à 13 heures, les weekends sont quelques peu écourtés. Réunion de famille par-ci, anniversaires par-là, j'ai l'impression de ne pas m'être posée dans mon appartement depuis des siècles.
J'aurais pu vous parler de la rentrée, certes. Je ne manquais pas de choses à dire, mais de temps. Tout d'abord il y a eu les retrouvailles avec les amis, comme si les trois mois de séparation n'avaient pas existé. Ensuite, le discours de rentrée sur le projet de mémoire à rendre en mai, qui fout tout le monde mal à l'aise. C'était il y a déjà deux mois. Tout s'est enchaîné à une vitesse fulgurante, la plongée dans le rythme de la troisième année, les nouveaux stages qui ont commencé dès le début parce que je me suis bougée le cul pour en trouver rapidement, le nouveau job de soutien scolaire deux fois par semaine, les deux heures de vélo hebdomadaire, toutes les soirées où je ne rentre chez moi qu'à 19 heures, les va-et-vient entre chez moi et le nouvel appartement d'Eric, les heures de sommeil perdues, le stage en maison de retraite à la place des vacances. Maintenant que le plan est posé, développons.
Je suis donc en troisième année d'école d'orthophonie, sur un cursus de quatre ans (cette nuit encore, j'ai rêvé qu'on me demandait si c'était pour les pieds et si la formation durait plus d'un an, pour l'avoir trop entendu. Notre métier et nos études sont totalement méconnus et sous-estimés, mais je ne suis pas là pour me vanter de mon niveau.). Cette année scolaire compte 100 heures de cours de plus que l'année dernière, et l'impact n'a pas tardé à se faire sentir. Il y a du bon et du moins bon. C'est très instructif de passer à la partie rééducation, mais je me demande toujours comment on peut passer des examens sur ce genre de cours. Je ne suis pas mécontente que ce soit la dernière année de partiels. L'année prochaine, "plus que" le mémoire et les rapports de trois ans de stages. Je commence à être pressée d'avoir mon diplôme. Tous les jours, je me dis "dans deux ans...". Dans deux ans je n'aurai plus besoin d'exercer un petit boulot sur mon temps libre, dans deux ans je n'aurai plus de comptes à rendre à mes maîtres de stage, dans deux ans je ne serai plus obligée d'assister à des cours dispensés par des profs dénués de pédagogie ni de buter sur les fautes d'orthographe de leurs diaporamas, dans deux ans je gagnerai assez d'argent pour partir en vacances, pour manger correctement, pour m'acheter des chaussures avant qu'une paire ne soit trouée, pour acheter quelque chose parce que ça me plaît et non parce que c'est soldé, pour faire de chouettes cadeaux aux gens que j'aime ; dans deux ans j'aurai tout à inventer.

Dimanche 3 novembre 2013 à 0:34



"Il n'y a que le bonheur qui puisse rendre l'écriture inutile, non ?"




Didier mon cher Didier Van Cauwelaert.
Le bonheur ET le manque de temps. Bientôt, j'essaierai de rattraper mon retard.

Vendredi 13 septembre 2013 à 18:41

A l'issue de notre petit périple à travers l'Alsace pendant les jours fériés de mai, Eric avait ébauché une proposition : "Tu sais, si tu as envie qu'on fasse quelque chose à la fin des vacances, en septembre...". L'idée de véritables vacances avec lui avait germé dans ma tête au même moment. Nous n'étions ensemble que depuis trois mois, mais septembre ne nous faisait pas peur. Pendant les quatre mois qui ont suivi, nous savions que nous prendrions une offre de dernière minute, le projet restait en suspens. Quand on me demandait si je partais en vacances, je répondais : "oui, mais je ne sais ni où ni quand". Les examens à rattraper, la date de rentrée ont restreint les possibilités. Finalement, nous avons choisi et réservé notre séjour trois jours avant le départ. J'avais un peu mauvaise conscience de partir sur la Costa del Sol, haut lieu de tourisme de masse avec urbanisation intensive du littoral, et de manger les légumes que je boycotte toute l'année dans une région rendue aride par les excès de l'agriculture et du pompage des nappes phréatiques. M'enfin, pour une semaine de détente à bas prix avec mon amoureux, au bord de la mer et sous le soleil, j'ai laissé sans regret mes principes de côté. Et j'ai eu bien raison, puisque ces vacances étaient formidables. Le voyage a commencé par une nuit blanche à Paris pour rejoindre l'aéroport d'Orly à quatre heures du matin ; nous avons atterri à Malaga un peu avant dix heures et avons été conduit à notre hôtel de Torremolinos. Agrémentée de sorties mi-culture, mi-aventure, la semaine est passée à une vitesse folle. Au final, nous n'avons même pas tant vu la mer puisque nous avions trop de choses à faire en ville, dans l'arrière-pays et dans les palais. Nous avons terminé par la visite de l'Alhambra, véritable ville dans la ville de Grenade, forteresse et merveille des mille et une nuits.

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Jeudi 12 septembre 2013 à 13:19

Ce moment où tu rentres de vacances sous la pluie en perdant 20°C, que tu te retrouves seule avec toutes les formalités de rentrée à organiser pour lundi (voir les résultats des rattrapages, trouver un maître de stage, réfléchir au mémoire de fin d'études), en constatant qu'il te reste seulement quinze euros de ce que tu as durement gagné cet été, tu pleures. Ou tu vomis, ou les deux.
Je reviendrai vous dire à quel point c'était génial et vous le prouver en images quand le retour à la réalité me fera un peu moins souffrir.

Mardi 3 septembre 2013 à 17:26

Je m'en vais m'abreuver de sangria à longueur de journée. Deuxième voyage de l'été, complètement à l'opposé du premier : l'un était en France, l'autre à l'étranger, l'un était en voiture, l'autre en avion, l'un était en camping, l'autre en hôtel all inclusive, l'un était entre amies, l'autre en amoureux. Cela s'est décidé il y a deux jours : je pars une semaine avec Eric tout au Sud de l'Espagne.

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Une semaine pour ne penser qu'à nous, j'en ai rêvé tout l'été. Pas de travail, pas de stage, pas d'examens, pas de famille, aucune obligation, rien d'autre à faire que l'amour et la mer et le soleil et l'exploration et la grasse matinée et le buffet à volonté
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