citron-ciboulette

Je ne comprend pas ce qui ne marche pas. Co, déco, le modem ne m'indique rien. Internet joue au yoyo, et c'est presque signe de danger. Heureusement que j'ai fait des sauvegardes, au cas où.

Oh lord, hear me please, you have to make me sober.Aspirin, come on please, I don't want to suffer.

 Je dois avoir des troubles alimentaires. Ca fait trois jours que si je commence à manger, je dois faire un effort prodigieux pour m'arrêter. J'aurais pu manger le paquet de gâteau en entier, jeudi, alors qu'il était 18h et que d'habitude mon esprit suffit à me dire de ne pas manger trop. Hier, je me suis enfilé 7 (riches) tartines de Nutella et j'aurais pu continuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pain. Je suis rentrée chez moi à 11h30, j'avais envie de chocolat. J'ai mangé une dizaine de papillotes et j'en veux encore. Peut être que la tisane anti-aphtes combinée avec le manque de produits laitiers m'affame. Ce n'est pourtant pas la faim. Mon ventre ne dis rien. C'est ma bouche qui parle, il me faut quelque chose dedans.

It's alright now, but what an awful night. I'm almost reaching the kitchen. I'll drink water till I die.

J'écoute Noir Désir en boucle. Et la noirceur se suffit à elle-même.

I'll drink water till I die, I'll drink water till I die, I'll drink water till I die

Tu avais compris pourtant, tu le savais, tu le sentais dans leur jeu. Tu les connaissais trop bien, et ce changement si fort, tu l'avais vu arrivé. Tu te voyais déjà mise sur la touche. Et une fois de plus, tu ne t'es pas trompée. Et BOUM. 'Gravity, no escaping, gravity, gravity, no escaping, not for free. I fall down. Hit the ground. Make an heavy sound.  Every time you seem to come around.' Et tu cours. Et tu hurles. Et on rie autour de toi, et tu cherches fébrilement une issue de secours. Mais ça aussi tu le savais ; il n'y en a pas. On t'aligne les mots tels qu'ils sont, un chat est un chat, et toi dans tout ça, tu es la souris. Tu n'es plus rien, plus qu'une sous merde. Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien. Tu vas continuer à t'enfoncer encore plus, parce que tu n'arrive pas à avaler. Ca te reste en travers de la gorge, et tu craches ce que tu peux. So come on, stop, I fuck you, shut up, I kill you, fuck off, you always drive me crazy. Ce que tu peux, tout ne t'es pas permi. Contenance, sans délivrance. Stop, ça suffit. Tu vas trop loin. On t'approuve. On t'arrête. Tu le savais si bien, oh oui, si bien. Mais maintenant tout a changé. Insanités. Tu vas craquer. Poison. Explodes. It spurts out of our souls. Passager. Tu aimerais bien. Mais tu n'y crois pus. Ce passager, le train l'a emporté, loin, loin de tout ce qui faisait de lui, lui. Il ne t'est plus familier. Des visages, des figures, des figurants effacés, des faces A, des faces B. Tu t'es perdue. Tu voudrais être essentielle, mais tu n'es qu'utile. Utilisable. Jetable. Et bientôt on te balancera dans un trou, où tu n'auras plus qu'à creuser. Get out leave me alone, and have a nice day assole.

Mon prof d'allemand a un marteau rangé dans un tiroir de son bureau.

Non mais des blogs pareils c'est aberrant.

Oui j'ai fait autre chose ces derniers jours que râler par rapport aux élections présidentielles. D'ailleurs dimanche j'ai commencé mes devoirs à 15h pour les finir à 21h30. J'ai durement bossé là-dessus, et je suis maintenant vaccinée contre les petit points.

Heureusement que j'ai scanné mon oeuvre, quand je pense qu'elle a fini sur le mur d'un musée (genre) avec une porte dans la bouche. D'accord. Le musée est une boîte en carton et le mur un des bords de cette boîte. C'est un travail d'art plastiques qui consisite à aménager une pièce de musée pour un artiste, ici, pour Roy Lichtenstein. Le lien ne vous conduira pas à l'oeuvre originale puisqu'il n'y a pas d'oeuvre originale, je me suis juste inspirée de ses dessins pour en faire un à sa façon. Je me rends compte que mes traits manquent énormément d'épaisseur. Mes articles, eux, manquent de longueur ces derniers jours, et quand c'est long, c'est pour vous raconter un devoir en détail. Pas du tout mon genre.