citron-ciboulette

Hum bonjour. Je vous écrit aujourd'hui, en direct de l'ordi capricieux des grands-parents, à côté du scanner vicieux, en dessous du modem qui se refusait à marcher, pour tout vous dire dans le coin avant droit (droit dans le sens où je suis assise, gauche quand on entre), devant la table à repasser et celle à couture (à couture parce qu'il y a une machine à coudre dessus) pour vous dire que ceci...

...est mon 400ème article.

Oui, 400, rien que ça. Mon 300ème me semble encore si près... J'ai du turbiner pour ça, d'ailleurs je ne cesse de grimper les échelons dans le top nombre d'articles. Si vous voulez tout savoir, je suis juste après Sans-queue-ni-tige, mais je ne me rappelle déjà plus du rang. Enfin. Tout ça, ce n'est pas très important. Ce qu'il y a de bien, dans cet article, c'est que je vous fait cadeau du merveilleux string que j'ai hérité de ma grand mère :

Ah et puis. Sur cette photo, on dirait terriblement un utérus et des trompes et tout l'appareil reproducteur féminin. Nen ?

Quand j'étais petite, ma voisine était ma copine (autant vous dire que maintenant, je n'apprécie plus vraiment sa compagnie). Pour un de ses anniversaires, je lui avais offert un collier qui m'appartenait. Très vite, j'ai regretté de lui avoir offert ce collier, alors je lui ai repris. Donner c'est donner, reprendre c'est voler, je ne lui ai pas demandé, je l'ai piqué chez elle. Mais...(il y avait un mais)... je me suis appercue petit à petit que j'aurais mieux fait de le laisser là où il était. De toutes façons, je ne pouvais pas le porter et je devais le garder caché. Ce collier, aussi beau soit-il, ne me servait plus à rien. Et comme j'étais une fille gentille pleine de bonne volonté (oui oui, quand même), un jour, quand j'étais chez elle, elle s'est éclipsée aux toilettes et j'en ai profité pour jeter le collier dans la première boîte qui passait. Dans la semaine qui suivit, je l'ai croisée avec le collier autour du coup. J'ai feint : "Oh, mais c'est le collier que je t'avais offert ! Ca faisait longtemps que tu l'avais pas mis !" "Oui je l'avais perdu, ma mère sais vraiment pas ranger ma chambre, elle  l'a mis dans ma boîte de pinces !!!" Et de maudire sa mère pas douée...

C'est bien la seule fois où j'ai volé quelque chose dans ma vie. Non, même pas un paquet de chewing gum à la boulangerie ! C'aurait été facile, mais je n'ai jamais eu l'esprit malhonnête. [Lance toi des fleurs]

21 juillet. Je suis en vacances depuis bientôt un mois et j'ai passé la plupart de mon temps dans ma chambre ou dans le bureau (devant l'ordi, ou parfois...devant la table à repasser). Le soleil n'a pas toujours été au rendez-vous, les amis non plus (faut dire, je me suis pas trop bougée). L'année dernière, avant même que les grandes vacances ne commencent, j'avais décidé d'aprendre les verbes irréguliers de la langue allemande, histoire de ne pas être complètement larguée dans la matière à ma rentrée en 3ème. Tu parles. Je n'ai même pas déplié la feuille où ils étaient inscrits. De toutes façons, cela n'aurait été qu'une perte de temps car j'ai gardé le même professeur (si on peut appeler ça un professeur...) inutile. Avec lui, on faisait de l'histoire, de la géo, de la philo, de la psycho, de la SVT, et parfois, il nous arrivait de faire...de l'allemand. Enfin, cet article n'a pas pour but de vous décrire Jorgi, le prof chauve qui avait un marteau dans son tiroir, mais de fixer des objectifs pour ces vacances. De un, faire des dessins. Beaucoup, beaucoup de dessins, si possible sans modèles et...réussis. De deux, écrire. De trois, apprendre l'ancien language (ouais bon d'accord...vous m'direz si vous saviez ce que c'est que c'est bien mieux que les verbes irréguliers d'allemand). De quatre, relooker ma chambre, ou en tout cas le coin au-dessus du bureau. De cinq, ne pas oublier non plus de faire des photos ! De six... utiliser ces objectifs pour avoir quelque chose d'interressant à poster sur ce blog. Quand même.

S'il est pas mignon sur cette photo... et si seulement ce n'était pas qu'une apparence !

Il tenait un bouquet de roses rouges à la main. Sa respiration se faisait douce et calme. Il passa les fleurs de sa main gauche à sa main droite pour pouvoir regarder sa montre. Vingt-et-une heures cinquante-neuf. Il serait à l'heure. Bien droit sur le trottoir mouillé, il ne bougeait plus. Il avait l'air d'attendre quelque chose, mais au fond, ses réflexions l'occupaient trop pour qu'il soit impatient. Non, il se demandait comment allait se dérouler la soirée. Il avait pris l'habitude des horaires extravagants imposés par la destinataire du bouquet. Immobile devant la grande et noble bâtisse, dans cette rue trop bien éclairée où ne passait aucun véhicule, il écoutait le tic tac de sa Rolex. Il essuya une goutte perlant de ses cheveux dégoulinants. Il s'était fait surprendre par l'averse. Vingt-deux heures. S'il avait été quelqu'un d'aussi ponctuel qu'il y paraissait, il aurait enfoncé son index sur la sonnette au moment même où la trotteuse se posait sur le douze en caractères romains du cadrant de sa tocante. Mais pour lui, la ponctualité n'avait de valeur que si l'on accordait à son hôte les cinq minutes de politesse.

Ma vie n'est pas un feuilleton, non. Ma vie en vacances, il n'y en aurait même pas de quoi faire un court métrage en dessin animé. Même pas un gif. Bon si d'accord, on pourrait faire un film sur nos après-midi entre amis, mais nous serions peut être les seuls à qui cela plairait. Enfin. Ma vie en vacances n'a rien de rocambolesque, c'est peut être pourquoi, en vacances, ma vie est rythmée par le programme télé. Pas en journée, non, dans la journée, il y a un tas d'autres choses à faire, et regarder les conneries qui passent en journée, c'est bon pour s'abrutir. 'Et maintenant sur M6, votre deuxième téléfilm de l'après-midi'. Joie. Non, pour moi, la télé, c'est le soir. Etant donné que je ne sors pas le soir (je pourrais sortir, trois maisons plus loin, si Coralie était parmi nous en juillet, mais ce n'est pas le cas), une soirée ne peut être réussie chez moi qu'après un bon moment cinéma. Et à vrai dire, je n'ai jamais suivi autant de séries de ma vie. Lundi, deuxième partie de soirée, Lost. Mardi...je suis seule à vouloir regarder Grey's Anatomy, ce qui fait, comme je n'ai pas de pouvoir sur la télé familiale, que cela fait longtemps que je n'ai pas vu un épisode. Mercredi ? Je me demande toujours comment ça se fait que mes parents ont commencé un feuilleton de l'été, de plus, celui de TF1. Jeudi, c'est inévitablement Desperate Housewives, le vendredi, Koh-Lanta, et le samedi, Heroes. Le canard télé dicte mes soirée. Tant mieux, les vacances, c'est prévu pour ne pas se prendre la tête.

Six répliques de ma personne dans la boîte, autant que me l'a permis mon zoom. En vérité, j'aurais pu m'arrêter bien plus tôt étant donné qu'avec cette taille, vous n'y voyez pas grand chose. N'est-ce pas ?