Jeudi 19 juillet 2007 à 12:54

Ah ben voilà, j'ai bien fait de me manifester hier à propos des Dessineux. Ah, ces stupides mails, mince alors ! Je croyais déjà que c'était un complot monté contre moi pour ne pas me laisser entrer parce que je n'avais pas compris le premier mail... Ben quoi, tout est possible, après tout, si le premier mot de passe qu'on m'avait donné était le bon, j'aurais eu l'air bien con... Enfin bref, l'essentiel c'est qu'on en est venu à bout. Merci Aya ! Les amis, je viens de poster chez les Dessineux, et j'aimerais vous re-présenter Mina, après coloration :

Les feuilles de Canson (qui sont en fait des feuille d'Esquisse) ne rentrent pas en entier dans ce p***** de scanner. Grrr... Il manquera donc un petit bout de cheveux sur la gauche, je n'ai pas le temps ni l'envie d'assembler des morceaux.

Et en fait vous n'avez rien compris à mon histoire, hein ? C'est pas grave. Le truc en fait c'est que j'ai reçu un premier mail des Dessineux m'indiquant le mot de passe mais que en fait....

Mercredi 18 juillet 2007 à 17:52

Laissez-moi, chers amis, vous présenter Mina :

J'attends toujours une réponse des Dessineux, mais je n'y comprends plus rien. Pourquoi le mot de passe n'a-t-il pas fonctionné ? Et pourquoi personne ne veut répondre à mes autres mails ? Allez savoir. Tant pis. Je peut patienter, rien ne presse. Au fond je crois que le pire serait de ne pas apprécier cette organisation, juste parce que je-ne-sais-comment je n'arrive pas à y entrer. N'empêche. M'oubliez pas.

Et là je devrais sortir, étaler une couverture dans le jardin, à l'ombre, et créer une version colorée de Mina. Ce que je compte faire...si l'herbe n'est pas mouillée.

Mercredi 18 juillet 2007 à 17:16

Vous voulez que j'vous dise ? Je suis un devin. Le fin mot de l'histoire, la révélation, la grande intrigue, je l'avais compris dès le début. Bon, en même temps, c'était évident, mais tout le monde n'a pas du y penser. Ha ha. Si vous avez compris (et je sais bien que non), vous comprendrez (ouais en fait mieux vaut commencer comme ça) que j'ai fini le livre qui me mettait dans un état léthargique, se transformant en pur état de rage si on m'en arrachait. En plein milieu de la grande bataille en plus, non mais je rêve. Au moment ou ton espoir et celui des protagonistes revient, en même temps que les renforts, au moment ou tu sens ton énergie affluer dans tes veines pareil au le héros, tu t'y croirais !...on t'appelle pour éplucher des patates. Je vous jure que c'est terrible. Se casser les ongles sur des patates minuscules glissantes comme du savon. J'ai fini et désormais je n'ai plus de repaire drogueur. "Tu t'ennuies pas trop ?" "Non ça va je m'occupe comme je peux." Ca doit vous paraître dingue de ne pas s'ennuyer seul en glandant, mais avec ça... pas une seconde de répit.

Ah, et aussi. J'ai des amis complètement malades :

J'espère pour vous que vous voyez l'eau comme une preuve d'amour, parce qu'en attendant, les photos vous attendent vous savez où.

Lundi 16 juillet 2007 à 16:47

Oui en fait. Je n'ai pas passé toute une semaine à lire, écrire, et customiser. Non, évidemment, et heureusement quand même, car même si le glandage est agréable par une telle chaleur, il l'était moins la semaine dernière par le froid glacial. Le fait de ne pas bouger frigorifiait même en portant un gilet par-dessus un t-shirt à manche longue. J'ai déjà oublié ce que c'est. L'été, le vrai, a été bien entammé par la soirée du 14 juillet à Masevaux. Juju dans l'orchestre, Alex, Riki, Marion et moi la suivant avec nos lampions. "C'est pas de ton âge, ça." m'a dit Monsieur B. avec un sourire, pressé d'entendre mes résultats au brevet. Un abruti à demi autiste m'a fait la même réfléxion, mais comme il le disait ; y-avait-pas-de-torches-alors-à-28-il-se-trimballait-un-lampion-la-honte-hein ? [Parle encore plus lentement, peut être que les plantes te comprendront, mon pauvre gars]. Le feux d'artifice au-dessus de la voix d'Edith Piaf valait le coup, au point que des bouts de je-ne-sais-quoi nous retombaient sur la tête, les bras, ça dépendait de ce qu'on présentait en premier à l'atterrissage pour se protéger les yeux. Riki, j'espère que tu ne m'en veux pas d'avoir dépensé 6 € plus pour moi que pour toi. La prochaine fois je saurais. Et pour la suite, merci à ma Juju pour ces plus-que-24-heures passées ensemble (avec de la peinture plein les doigts (de pieds) ou pas).

 Maintenant, je dépouille le groseiller de sa rougeur et savoure le tout dans un coin d'herbe ombragée, ou alors je traque les chats. Entre celui qui monte la garde depuis ce matin près d'un tas de planches en bois toiles-d'araignéeesque parce qu'un animal y bouge et le petit qui lui saute dessus, je suis servie. Il ne voulait plus quitter ma maison. Gracile, agile, souple, et vas-y que j'me casse la gueule bruyament.

Vous voyez cette ombre noire entre les deux planches du milieu ? Eh bien c'est un chat qui tombe.

Lundi 16 juillet 2007 à 16:16

J'ai chopé un torticolis (heureuse découverte du correcteur d'orthographe web) à force de lire. Couchée la tête relevée, assise regardant vers le bas, je me tords la nuque de toutes façons. Mais je ne peux pas résister à la tentation d'aggraver mon cas. Chaque page, chaque ligne du livre devient de plus en plus intéressante, et Niko n'est même pas là pour m'écouter lui faire part de mes découvertes et hypothèses. J'enchaîne avec délice les nouvelles rencontres, les vols de bateaux, les leçons de magie, les préparatifs de guerre, les amours impossibles, les chassés croisés et les combats à l'épée. Deux jours passés à subsister avec les mots, petits caractères imprimés noirs sur blanc, et avec des groseilles, aussi. Vautrée dans l'herbe, me gavant de groseilles. Il fait chaud, je reste à l'abri du soleil, mais je gère le temps et les ombres. Le monde est beau, au ras des pâquerettes.

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