Dimanche 13 janvier 2008 à 18:53

Demain c'est lundi ; je n'aime pas les lundis. Enfin, c'est un peu faux. Il y a quand même quelque chose de sacrément bien dans le lundi : c'est la fin du weekend. La fin du dimanche. La fin du vide intersidéral du dimanche, quoi qu'aujourd'hui c'était exposé transgénique chez Diane, ce qui m'a permis d'échapper à la promenade en famille. Okay, quand il fait beau, ça me fait culpabiliser de rester enfermée, mais, la promenade en famille, c'est pas toujours la meilleur façon de déculpabiliser. Le point positif, c'est qu'y a des photos à faire. Le point négatif, c'est qu'on a rien à dire. Du coup, je ne fais que penser, penser et penser et encore penser, et dans ma tête il y a un trop plein de pensées, ça bouillonne et ça constate le manque amer de la présence de certain(s) être(s) cher(s). Enfin bref. Le dimanche, je l'ai déjà tellement dit, ça sert à rien. L'embrayage avec le lundi se ferait un peu plus dans la joie si je n'avais pas un emploi du temps aussi merdique. Du style huit (voire sept) heures de cours, TP, et seulement deux heures en commun avec mon chéri (genre le truc fondamental). Et en plus comme on a pas de sonnerie pour la récré  de l'aprèm entre les TP, on perd parfois des minutes précieuses. Donc le lundi, c'est pas joli (ben oui fallait bien que ça rime). Ce matin j'ai été prise d'une furieuse inspiration pour un nouvel habillage. Pas vraiment un exploi d'imagination, vu que je tiens à ne changer que les images de fond et de banières, mais un truc qui pourrait être pas mal. Je m'y mettrais dès maintenant si je ne devais pas décortiquer des crevettes. 

Samedi 12 janvier 2008 à 17:52

"Bonjour, c'est pour quoi ?"

"Ahem... bonjour."

Je suis restée moi même ; j'ai fait la débile. J'ai pas employé un ton professionel et mon déblatérage a dû toucher la madame. On se regardait au fond des yeux, elle parlait d'une voix douce et m'a mise en confiance. C'était facile. Pourquoi s'encombrer l'esprit avec des choses si simples ? Peut être une histoire de pudeur. Enfin. Heureusement, je suis entourrée d'une équipe de choc. Merci les filles, pour tout ce vous avez fait, dit ou pas dit. Merci, c'est un mot que j'ai envie d'employer aujourd'hui, merci de me faire chanter en me levant, de me lever en dansant, merci de me permettre de revêtir un pardessus plus élégant que la veste de yéti, merci de vouloir me racheter un sommier, merci de s'inquiéter, merci de me remercier, merci pour les crampes de la mâchoire à force de trop sourire, merci pour les câlins, merci de m'aider, merci de m'aimer, merci de ne pas trop râler devant cette nullissîme séquence émotion. J'ai l'esprit un peu embué. Envie de hurler "Adolescente" de Bénabar encore et encore. Envie de lui.

"Surprise."

Vendredi 11 janvier 2008 à 19:04

Il y a des choses dans la vie qui paraissent simples alors qu'elles sont compliquées, et inversement d'autres qui ne sont pas aussi difficiles qu'elles en ont l'air. A part cette phrase je n'ai rien d'ordonné à l'esprit. Des cascades de mots dans la tête, qui resteront dans ma tête. Bing bang boum, bye bye saleté de monsieur H. et autres livres jaunes à la con. Des choses qui ne sont pas faites pour être comprises, que voulez vous, "c'est vendredi...". "Adolescente" au réveil et je chantais déjà depuis mon lit. Non, je ne sais réellement pas quoi dire. Tu sauras que je n'ai pas toujours besoin d'étaler les mots pour exhiber leur importance. Beaucoup de rires aujourd'hui. Les yeux qui brillent. A refaire. Je t'aime Monsieur l'Homme.

Mardi 8 janvier 2008 à 18:12

Je déteste écrire en gras, parce que le gras vert sur noir ça fait moche et baveux.

Un jour on finira par chopper froid.

Lundi 7 janvier 2008 à 18:33

Rien de tel que la reprise. J'ai besoin d'être occupée, dans la vie. Même si on a pas anglais (oh yesssssssssss) et que du coup on a quand même le temps de ne rien faire. "C'est la première fois de l'année qu'on marche dans ce lycée", et revoir les sourires de tout le monde avec les "bonne année" qui vont avec. D'autres sont encore dans le coltar "Qu'est-ce que vous fixez comme ça ?" "La pluie qui tombe." et Monsieur K., lui, est plutôt en forme "Elle est pas très sexy, cette modernité." Leurs petites manies me font étouffer mes rires dans mes mains, poings serrés fort pour stopper la crise d'hilarité. Quand on y est, on a l'impression qu'on vient à peine de partir en vacances et qu'on est déjà revenu. Derrière nous ces deux semaines de grasses matinées. Le temps passe trop vite. "Oh, time is running out". Il y a une chose que je tiens à préciser, c'est que l'un des plus beaux cadeaux de la journée (et il y en a eu) a été ce petit "Viens, on ralentit sinon on pourra pas parler.". Des cadeaux ? Aujourd'hui avec Maxime ça fait deux mois. Quelqu'un m'a dit un jour en commentaire qu'il n'y avait pas de quoi fêter un premier mois de relation parce que c'est court, parce que c'est rien. Mais j'estime que c'est totalement faux. Si on veut compter les mois, il faut bien commencer par le numéro un. Et ensuite seulement vient le numéro deux.

Une photo moche, parce que les belles sont déjà prises ou inutilisables. C'est pas grave, je souris. C'est l'essentiel. Qu'on voie que je suis heureuse.

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