Vendredi 22 février 2008 à 15:03

"Wie alt ist die grösse ?"

"Fünfzehn."

Les gens aux caisses doivent bien se douter qu'on ment sur l'âge pour payer moins cher, des fois. Mais on n'a pas menti hier. J'avais encore quinze ans, et ce pour une semaine. Aujourd'hui aussi, j'ai encore quinze ans, mais pour moins d'une semaine. Jeudi prochain, j'ai l'âge légal de pouvoir regarder un film érotique. J'm'en fiche complètement. Enfin, je m'en fiche sûrement moins que d'un porno, mais bref, les films de cul ne m'interressent pas. Et les films d'horreur non plus d'ailleurs. Ce n'est pas au niveau cinématographique que mes seize ans vont m'apporter quelque chose. Mais seize ans, ça commence à sentir le grand. Seize ans, c'est le début des paperasses officielles, seize ans, c'est avoir le droit de tenir le volant d'une voiture et de la conduire. Seize ans, ça sent le lycée, la maturité, l'amour. Seize, comme je l'ai évoqué plus tôt, c'est un palier d'âge pour ce qu'on peut voir et ne pas voir, le dernier palier avant l'âge adulte. A mon anniversaire l'année dernière, quelqu'un dans ma famille a dit "Quinze ans... c'est un autre âge." et quelqu'un d'autre lui a répondu que c'était surtout seize ans. Je me doutais déjà que c'était la deuxième personne qui avait raison. C'est parce que ces seize ans ont quelque chose de significatif pour moi que j'ai décidé d'avoir quinze ans jusqu'au bout. Histoire d'être dépaysée le jour J.

Je sais déjà c'que vous allez me dire. Que ça ne changera rien à ma vie. Mais pour une fois, ce serait marrant.

Mercredi 20 février 2008 à 15:33

On a eu de la chance au niveau météorologique. Hier il faisait beau et chaud et aujourd'hui il pleut déjà. Hier il faisait un temps idéal pour voir son chéri. Et tant pis pour le bus qui n'est jamais arrivé. Ce n'étais pas si dramatique en fin de compte. J'ai fait les cent pas dans mon rayon préféré du Inter ; le rayon boisson. Ce n'est pas pour son contenu que c'est mon préféré, sinon j'aurais choisi le rayon du chocolat, mais pour son histoire. Ce rayon a abrité nos étreintes en toute amitié, puis nos embrassades furtives, en cachette, et enfin il nous a vus nous afficher librement, et heureux. Ce rayon est témoin de notre évolution. Bon là c'est le moment où vous vous dites que j'en fais peut être un peu trop pour évoquer un rayon de supermarché minable. Supermarché minable, certes, mais c'est lui qui nous fournit tout le nécessaire à notre survie de lycéens ! Enfin. Je suis rentrée à bon port, et on a même regardé Shrek 2 après un délicieux repas. Dans pas longtemps je m'en vais pour le dermato. Je vais souffrir les amis. Il fallait que cette connerie de pseudo-kiste squatte ma paupière ! Priez pour que je n'me fasse pas charcuter, s'il-vous-plaît. Je me contenterais des quelques coups de laser obligatoires pour le reste. Allez, je joue mon rôle d'amoureuse transie qui vous emmerde.

Lundi 18 février 2008 à 19:26

J'ai commencé l'article précédant par "je m'accorde enfin une minute". C'est totalement faux. L'ordi, je l'occupe depuis midi, avec pour seules pauses celle du repas et la promenade que j'ai faite, seule, sur la piste cyclable, de 16:00 à 17:30. Quelques photos, et aussi un détour vers la boîte jaune. Ma mère avait fait la vaisselle mais elle m'avait laissé exprès une casserole sale à laver. Probablement pour que je ne m'ennuie pas. J'adore ses bonnes intentions ! Ni une ni deux, je n'me suis pas foulée et j'ai jeté la gamelle dans le lave-vaisselle. Il y a des choses simples dans la vie. Après tout, je devais quand même me farcir la serpillère (ce qui inclue l'aspirateur). Dans mon détour pour poster les lettres de mes vieux, j'ai croisé un gosse de 11 ans dont je connais la mauvaise réputation. Je me suis dit qu'il avait beau être un p'tit con, il a une bonne tête. Une bonne tête de p'tit rital, mais une bonne tête. Sauf que je crois bien que quand je marchais devant lui, il a essayé de me jeter des trucs dessus. Quand je l'ai croisé dans le sens inverse, un sourire aux lèvres (les miennes), il s'est mis à hurler que je me marrais en frappant ses cuisses . Ben ouais p'tit gars. J'ai pas l'droit ? J'lui aurais bien collé mon pied au cul. Rital de mes deux.

Lundi 18 février 2008 à 18:45

Les amis, je vais enfin m'accorder une minute pour marquer le passage de mon samedi. Samedi 16, A2 a eu 16 ans. C'est sûr que ça n'arrivera qu'une fois dans sa vie ! Pour fêter ça, la demoiselle nous a emmené, Clo, Diane, l'autre Ade et moi-même à la piscine. Bonne vieille piscine bien chlorée du pays béni ! Je ne vais pas écrire des tonnes dessus, ce fut chouette et je vous laisserai le constater en regardant nos photos.

Non les filles, je n'ai pas honte d'afficher notre grâce au regard de tous !

Vendredi 15 février 2008 à 18:47

Un bon petit après-midi entre amis, ça ne fait jamais de mal, surtout quand on y retrouve ceux qui sont loin ; Alan, Lucie, mais aussi ceux qui vivent sous le même toît que nous mais qu'on ne côtoie plus ; Aymeric. Un petit après-midi, ça fait toujours du bien. Mais après. Seule devant mon ordi. La morosité apportée par mes fenêtres ce matin est de retour. Ce matin, laissez-moi vous expliquer. Il a fait beau toute la semaine, et je n'ai pas mis les pieds dehors, à part hier soir, quand le soleil avait déjà disparu derrière la montagne. Mes parents m'ont engueulée parce que je ne suis pas sortie, mais même étant sortie ils ont toujours de quoi me faire culpabiliser car je n'ai pas profité des rayons bénéfiques du grand astre. Bref. Aujourd'hui était le jour destiné à l'extérieur. Tu parles. Il faisait noir, atrocement noir quand je me suis levée ce matin. Des nuages, du brouillard, du froid. Hors de question de passer la demi-journée dehors. Je me suis traînée devant mon p'tit déj', sans motivation, regardant les minutes passer en m'étonnant de ne toujours pas voir arriver mes grands parents. Bref. Les gros méchants nuages (que je m'apprêtait à voir en me tournant, mais non, il fait nuit). Enfin. "Y a plus de programme, y a même plus d'heure. A vous l'antenne."

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