citron-ciboulette

La conclusion de la journée, outre que j'ai une voix très grave à côté de certaines filles plus âgées que moi, c'est que Bubblestat est bien plus efficace que ma volonté pour faire des travaux d'identification des visiteurs (voir édit de l'article précédent). Pour vérifier mes hypothèses, j'ai choisi mon titre avec soin, vous l'avez peut être déjà constaté. Cependant, je ne tiens pas à tomber dans la vulgarité, surtout si c'est pour attirer les foules. Ca fait déjà trois articles que je ne parle que de visiteurs-statistiques, donc changeons un peu de sujet, moi aussi je me lasse. Le truc le plus évident qui me vient à l'esprit vous a sûrement lassé depuis longtemps, le malheur des autres ça fait chier et leur bonheur aussi (je l'ai peut être déjà dit aussi). Libre à vous de râler parce que je suis répétitive, de toutes façons c'est comme si vous n'étiez pas là [Mais qui qui lit vraiment, en fait ? Peut être que le peu de réponse à mon sondage n'est pas dû qu'à la timidité des lecteurs mais peut être tout simplement qu'il s'agit de mateurs. Je fournit assez de photos faites maison pour dégourdir l'oeil sans se casser le cerveau. La réponse est peut être là.]

Hier soir le parfum de Maxime était incrusté partout sur mes draps. C'était comme s'il avait laissé un peu de lui dans ma chambre. Je n'ai jamais été aussi heureuse en reniflant ma couette.

Quelqu'un m'explique ce que Bubblestat essaie de me dire ? C'est les mots que les gens ont tapés sur Google et qui les ont envoyés sur mon blog ? Ou c'est les mots qui peuvent envoyer sur mon blog si on les tape sur Google ? Dans tous les cas je suis parfois associée à de drôles de choses.

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Edit de 18:24 (sans avoir lu les commentaires) : dans le top 20 des pages d'entrées de mes visiteurs, l'article dont le titre commence par masturbation et celui qui commence par faire l'amour sont respectivement en deuxième et troisième position. Autrement dit, mes lecteurs sont des obsédés.

Dans le genre le-truc-qui-fait-chier-du-jour, entre autres, j'ai appris hier soir par la bouche de mon père que le contrôle parental de l'ordinateur lui fournit un historique complet de chaque chose que nous faisons sur internet, mon p'tit frangin et moi. L'enfoiré. Ca fait juste six mois qu'il peut épier tout mes faits et gestes à mon insu. Nen mais oh, elle est où l'intimité ? Et là bien sûr il va me dire que tenir un blog, c'est tout sauf de la recherche d'intimité. Oui, peut être que c'est accessible au monde entier, mais un inconnu vaut bien mieux qu'un membre adulte de la famille. Tuer le père, vous connaissez l'expression ? Vouloir s'émanciper et exprimer ses idées, ses pensées, oui même sa vie, pour ceux qui veulent bien l'entendre, tout en fermant l'accès à ses parents. Et gnagnagna, blog journal intime, gnagna, n'importe qui, gnagna, je comprends pas, machin bidule chouette... Enfin, ça fait longtemps qu'on a eu ce genre de discution, mais je suis toujours là à espérer qu'il me fout la paix en n'osant pas entrer dans mon domaine. Des fois je me dis que s'il me lisait, il ne pourrait pas se retenir de me parler d'un truc ou l'autre. Et d'autres fois je me dis en tremblant que si ça se trouve, il est assez vicelard pour faire comme si de rien n'était. Bref. Si encore il n'y avait que les blogs, dans la vie... Mais le contrôle parental, ça rapporte tout, tout, tout, en particulier ce qui semble suspect. Non pas que je m'aventure sur des sites pornos, sectaires, ou rempli de trucs violents interdits au mois de dix-huit ans, ça n'a aucun intérêt pour moi, mais tout de même, à seize ans, on a légalement le droit de voir tout un tas de trucs qui déplairaient probablement à nos parents. Vous imaginez ? Vous cherchez des renseignements sur un truc ou l'autre dont vous ne voulez pas parler à vos parents, et tadam, en fait, ils peuvent tout savoir. Le contrôle parental, c'est horrible. Ca devrait être interdit à partir de seize ans, ou en tout cas à partir du moment où on estime que l'enfant a atteint l'âge de raison. Merde. "A chaque fois que j'ouvre ma session, j'ai une fenêtre qui s'ouvre pour me dire sur quoi vous avez surfé, en général je ferme directement, mais des fois [prend son air sournois] je jette un oeil..." Et comment puis-je être sûre que tu ne fourres pas ton nez dans mes affaires ? Et comment je peux être tranquille en sachant que je suis observée, contrôlée, même si je ne fais rien de mal ? C'est vraiment très malin de donner à vos enfants des raisons de se méfier de vous. C'est bon pour la confiance mutuelle. Depuis trois jours, la nécéssité d'avoir mon propre ordinateur s'impose, mais là, on a gagné le pompom.