Lundi 19 novembre 2012 à 19:11
J'ai l'impression d'avoir la gueule de bois après une cuite de désir.
Samedi 17 novembre 2012 à 18:29
J'ai des yeux de souris de laboratoire. Depuis deux semaines. Rouges. Laissez-moi vous dire que j'ai la haine. On m'a donné un peu n'importe quoi pour arranger ça, à tout hasard, sans succès. C'est encore les compresses de tisane de camomille qui ont été les plus efficaces ! De la tisane de camomille de grand-mères, oui ! Merci la médecine ! Encore une fois, les professionnels ont tardé à faire un diagnostic correct concernant ma petite personne, et encore une fois, ma première hypothèse était la bonne. Comment voulez-vous que je me réconcilie avec les médecins ? Je fais ce que j'ai à faire sans grande conviction, on me demande si ça va mieux, qu'est-ce que j'en sais, je ne sens rien mais quand je trouve un miroir sur mon chemin, c'est le choc à chaque fois. Pas une once de blanc dans mes orbites. "Oh ma pauvre, tes yeux ont la couleur de ton pull !" Je suis un grand être étrange. Je suis un lapin albinos. Seule la taille de mes pupilles montre que je ne suis pas complètement défoncée. J'ai fait mon premier jour de stage dans cet état, de quoi avais-je l'air ? Quand je croise de charmantes personnes dans la rue et que nos regards s'accrochent, je me souviens que le mien n'est pas présentable, et j'abandonne l'idée du charme éphémère. Je tourne la tête. Voilà comment une petite connerie indolore peut devenir le centre de ton existence. Je n'ai pas d'autre ambition dans la vie, actuellement, que celle de récupérer l'aspect normal de mes yeux, mes yeux quoi merde, on parle de la partie de mon corps la plus observée, la plus complimentée, la plus chère. C'est en bonne voie, mais les traitements forment comme une casquette plombée sur mon crâne, une fatigue prématurée. J'ai insisté auprès des copines pour faire quelque chose ce weekend, et je m'apprête à décliner. Pourquoi ? Moins j'en fais, moins je veux en faire. Je m'enfonce dans l'ennui et j'ignore les mains qui se tendent pour m'en sortir. Blasée. Paresseuse. Tout n'est plus que flemme. Drôle d'époque.
Lazy, la-la-la-lazy.Mercredi 7 novembre 2012 à 22:08
Quelques images de l'octobre strasbourgeois, après suggestion de dame Pelote.
[J'ai été obligée de créer une nouvelle catégorie toute spéciale pour les images, ça n'allait plus.]
Vous l'aurez sans doute compris : j'aime les rivières et les ponts (ici je vous présente l'Ill, si vous ne connaissez pas). La moitié des photos réalisées à cette date contiennent de la flotte et des ponts, et ce sont celles qui m'ont semblées les plus pertinentes pour vous donner un aperçu de Strasbourg. Celle du Musée d'Art Moderne jurait dans cette série alors je ne l'ai pas mise, mais comme je suis aussi fascinée par certains bâtiments contemporains, il y aura sûrement une nouvelle série à thème prochainement. Ce n'est pas vraiment varié tous ces bouts de canal d'un coup, mais c'est tout ce que j'avais à vous offrir pour l'instant. Voilà une bonne raison de recommencer !
[J'ai été obligée de créer une nouvelle catégorie toute spéciale pour les images, ça n'allait plus.]
Vous l'aurez sans doute compris : j'aime les rivières et les ponts (ici je vous présente l'Ill, si vous ne connaissez pas). La moitié des photos réalisées à cette date contiennent de la flotte et des ponts, et ce sont celles qui m'ont semblées les plus pertinentes pour vous donner un aperçu de Strasbourg. Celle du Musée d'Art Moderne jurait dans cette série alors je ne l'ai pas mise, mais comme je suis aussi fascinée par certains bâtiments contemporains, il y aura sûrement une nouvelle série à thème prochainement. Ce n'est pas vraiment varié tous ces bouts de canal d'un coup, mais c'est tout ce que j'avais à vous offrir pour l'instant. Voilà une bonne raison de recommencer !
Mercredi 7 novembre 2012 à 12:54
<<... and the song had this really druggy lazy fucked up feel >>
Ca y est, j'ai mon petit sac jaune moi aussi, celui des médiathèques de Strasbourg. Envie de nourrir ma culture. J'ai commencé une liste de tous les classiques que je dois lire ou visionner parce que je trouve qu'ils manquent à mes références. Mais ne nous précipitons pas, je ne rattraperai pas mon retard en quatre semaines (durée du prêt à la médiathèque), ce sera à consommer avec modération. J'ai commencé par piocher quelques CD dans les rayons Rock Français et Rock International, quatre de mes chouchous, et un inconnu pour tester, et puis j'ai jeté un oeil à l'étage littérature tout de même, et j'ai embarqué un Djian, avec le projet de lire tout son oeuvre au cours de ma vie. Dans les albums de Stereophonics, il y a toujours des dates et des explications sur l'élaboration des morceaux, d'où j'ai tiré cette superbe phrase d'introduction. Elle définit complètement mon ressenti à l'écoute de certaines chansons de certains artistes. La transe. Comprendra qui pourra.
Et une photo de Strasbourg par ciel blanc pour conclure, parce que ça manque cruellement d'images par ici. Le jour où j'ai fait ce cliché, j'étais en reportage photographique sur ma belle ville, et j'ai été très déçue de trouver si peu de points de vue. La hauteur me manque à Strasbourg, la contre-plongée ça a ses limites. Mais oh là attention, j'ai écrit "ma belle ville". Avouons que c'est la première fois.
<< A l'endroit