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J'étais partie pour acheter du tissu destiné à la confection d'un sac, je suis revenue avec des sous-vêtements dont je n'ai pas l'utilité. Affliction profonde envers moi-même. (Et à ce propos, pourquoi, quand j'achète de la lingerie, suis-je toujours habillée comme une clocharde ? Je suis tellement peu crédible.)Encore une journée peu chargée dont je n'ai tiré quasiment aucun bénéfice. Je n'ai pas compris le plafond bas et gris de cet après-midi ; ce matin quand j'ai raccompagné Martin à la gare, il faisait merveilleusement beau. Le ciel était couleur d'hiver, dans ces rues-là ça me rappelle toujours ma visite à Strasbourg d'il y a deux ans. J'avais eu envie d'y habiter. Voilà qui est fait. Je disais donc, je raccompagnais Martin à la gare après nos deux heures de cours quotidiennes. Heureusement qu'il est là. Ca me fait vraiment du bien, l'amitié gratuite garçon-fille, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un véritable ami, un confident masculin. On se rassure l'un l'autre en se racontant nos soirées nulles. J'ai aimé qu'il emploie les mêmes mots que ceux que j'ai écrits dans l'article précédent, alors qu'il ne sait rien de l'existence de ce blog. Et oui, je n'ai osé ouvrir mes portes qu'à Nikita parmi mes amis strasbourgeois. C'est peut-être le fait de savoir que j'ai au moins une lectrice concernée, et en même temps l'absence de regards de mon entourage, qui m'a permis de reprendre une écriture un peu plus soutenue. Allez savoir. Oüi FM m'empêche vraiment de travailler, comme je branche l'ordinateur à mes hauts-parleurs, impossible de rédiger mes rapports de stages au bureau, et bien entendu, quand on me passe I'm Going Home en version intégrale à la radio, je ne risque pas de décrocher.
La version Woodstock apparemment, et pas celle qui est passée à la radio, mais ce n'est pas grave.
Un lundi après-midi de cours. Voilà tout ce que j'en retiens. << Il fait trop chaud ici.
- Mais dehors il fait froid.
- Chez moi aussi il fait froid.
- Je crois que je fais une déprime hivernale.
- Déjà ? >>
A subir un rythme tout pourri, on en finit par perdre toute motivation. On arrive mou et on repart tout aussi mou avec un mal de crâne en prime. Une heure de battement et aucune discussion vraiment intéressante. Il faut que j'arrête de me plaindre des gens lunatiques, je suis exactement pareille, voyons la vérité en face. Je n'ai pu raconter mon rêve effroyable de cette nuit à personne. Je pensais l'oublier en me rendormant mais je me souviens de toute la trame. Violente. Il y a des songes dont on ne peut pas rejeter le message inconscient. << Allez-y servez-vous, prenez ce que vous voulez.
- C'est quoi ça ?
- Des capotes. Qui se périment en décembre.
- Ah ben alors c'est même pas la peine. >>
Et qu'on ne vienne pas me demander ensuite ce que devient ma vie.
J'ai décidé de me cultiver et d'écouter Oüi FM, histoire de découvrir un peu ce qu'on a sur la scène rock actuelle et de ne pas écouter que des gens morts ou proches de la retraite. En deux heures, j'ai entendu(entre autres) Trust, Luke, Saez, Bashung, Bertrand Cantat dans la fameuse collaboration avec Amadou et Mariam (c'est pas que je les aime beaucoup, mais c'est pour Bertrand quoi), Gainsbourg, Thiéfaine et Arthur H. Donc en gros : j'adhère. (Bon j'avoue aussi que j'ai mis deux heures à comprendre que c'était une programmation 100% française, le genre de trucs de dimanche après-midi.) Voilà, j'écoute la radio, c'est une petite révolution.
Une angine et un maître de stage. Encore une journée d'foutue. Est-ce la fièvre ou est-ce le fait d'avoir les voies aériennes supérieures tellement serrées que je n'entends presque plus mes propres pensées, je suis triste comme un chien. Un rat mort, ce que vous voulez. J'attends la nuit sans savoir ce que je vais en faire. J'erre sur la toile à la recherche de réponses, comme si j'allais en trouver. Cette connexion du monde entier n'est qu'une illusion, et comme bien souvent, je suis plus seule que seule devant mon écran. Il est tôt, tellement tôt, j'ai encore faim, je vais dessiner peut-être. J'ai fait un dessin, il est très beau. Je pensais que je n'arriverais à rien sans modèle, mais finalement je suis assez admirative du résultat. Mais ce n'est pas ce que j'avais prévu. Je le voulais érotique, et il m'apparaît plutôt tendre. Ca ne va pas. Il n'y a pas de force, pas de tension, ni électricité dans l'air ni muscles bandés dans l'étreinte, les regards sont vides de fougue. Pâle, si pâle copie de la réalité.