Dimanche 2 septembre 2012 à 23:15

Nous sommes allés au parc aujourd'hui, celui que je trouvais déplaisant en hiver. Un dimanche de fin de vacances, vert, bondé, mais pas désagréable. Je n'avais plus cette impression d'être dans une boîte de Playmobil. Le tram zigzaguait entre les institutions européennes, je n'étais jamais passée si près, l'Ill et les mille fenêtres du Parlement rivalisaient de miroitements. Première promenade entre amis incluant un enfant de deux ans - qui a préféré faire sa sieste sur mon lino que sur mon lit. J'ai laissé ces messieurs à la gare et je suis rentrée chez moi d'une démarche de chat botté, je n'ai pas eu besoin de mettre mes clés dans la serrure, Nikita était à la maison. Oui, pendant toute l'année mon appartement était sa résidence secondaire, alors autant dire "à la maison". Je n'avais pas l'impression de ne pas l'avoir vue durant deux mois. 
Alors oui, il fait froid, ça sent la fin, c'est bientôt la rentrée, mais tant pis, tant pis pour les recherches de stages à venir et les autres réjouissances. Peu importe. J'ai retrouvé les miens.

<< J'ai l'impression qu'on est en famille.
- Mais on EST en famille ! >>

 

Vendredi 31 août 2012 à 19:53

J'ai crisé en début de semaine quand on m'a imposé un rendez-vous chez l'ophtalmo cet après-midi. Je croyais que cela m'obligerait à rentrer à la maison, mais en fait non. J'ai décidé de revenir à Strasbourg immédiatement, et tant pis si ça coûte, et tant pis si je dois y retourner une semaine plus tard pour du curetage de paupières et autres joyeusetés (genre comme à l'époque, mais sans l'anesthésie générale). Mais en fait, rebelote, non. Pas de chirurgie cette fois-ci. Un café et une part de gâteau avec ma mère et la sienne, dix minutes chez le spécialiste en comptant la salle d'attente, une ordonnance carabinée, rien à payer à la pharmacie, l'écumage des opticiens pour changer les lunettes de Mamie, mes pauvres pieds sur talons dans les pavés, l'acquisition d'un tapis de cuisine (le genre bien moche mais qui du coup rend les taches bien invisibles), ma gynéco chez Séphora, et le retour dans mon chez moi. Un excellent après-midi en somme.

Dimanche 26 août 2012 à 12:46

L'odeur de l'amidon brûlé qui t'arrache à la contemplation, le bol de riz trop cuit mangé devant l'ordi à relire des archives. Je ne le dirai jamais assez, c'est passionnant de replonger dans le passé directement à la source et d'observer qui on était réellement à ce moment-là. Et c'est d'autant plus intéressant quand on peut faire le lien avec le présent, trouver des signes annonciateurs. L'évolution, un bien beau mystère, qui m'intéresse particulièrement à une toute petite échelle, celle d'une vie. Hier j'ai mis pour la première fois les pieds au Musée d'Art Moderne et Contemporain, devant lequel je passe strictement tous les jours de ma vie strasbourgeoise. J'avais un peu peur en y allant avec deux copines littéraires, je n'y connais strictement rien à l'art (ça y est, je commence à rajouter des pronoms inutiles comme Louis-Ferdinand). J'en suis restée au bon vieux temps du grandiose, je dois être impressionnée pour apprécier. Et généralement, ce qui m'impressionne, c'est le réalisme des oeuvres. Je peux m'émerveiller devant l'anatomie des statues, devant l'effet de lumière d'un tableau ou devant l'expressivité des visages sur une petite gravure, mais pas devant un Picasso, et encore moins devant une réalisation sans courbes. Alors évidemment, on peut se demander ce que je suis allée foutre au musée d'art moderne. Mais, par un heureux hasard, l'exposition temporaire du moment est celle des gravures de Max Klinger. Bien sûr, puisque je n'y connais rien, je ne connaissais pas Max Klinger avant de me retrouver au milieu de ses Opus. Mais après avoir scruté les traits de centaines de ses oeuvres et être restée plantée devant certaines en particulier, la bouche ouverte et les yeux écarquillés, je peux dire que son travail m'a beaucoup plu. J'en suis ressortie (ou plutôt nous avons été chassées pour la fermeture) satisfaite, et glacée par la climatisation. Je vous laisse avec Adam en modèle réduit, mon coup de coeur.

http://jetzt.sueddeutsche.de/upl/images/user/re/reinfall/text/regular/856074.jpg

Samedi 25 août 2012 à 18:38

En Septembre,
En attendant la suite
Des carnages il se peut
Qu'arrive la limite.

Samedi 25 août 2012 à 13:57


Oh le fou rire !

http://img684.imageshack.us/img684/5034/40289738190936084841380.jpg

<< A l'endroit | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | A l'envers >>

Créer un podcast