Vendredi 22 février 2008 à 15:03

"Wie alt ist die grösse ?"

"Fünfzehn."

Les gens aux caisses doivent bien se douter qu'on ment sur l'âge pour payer moins cher, des fois. Mais on n'a pas menti hier. J'avais encore quinze ans, et ce pour une semaine. Aujourd'hui aussi, j'ai encore quinze ans, mais pour moins d'une semaine. Jeudi prochain, j'ai l'âge légal de pouvoir regarder un film érotique. J'm'en fiche complètement. Enfin, je m'en fiche sûrement moins que d'un porno, mais bref, les films de cul ne m'interressent pas. Et les films d'horreur non plus d'ailleurs. Ce n'est pas au niveau cinématographique que mes seize ans vont m'apporter quelque chose. Mais seize ans, ça commence à sentir le grand. Seize ans, c'est le début des paperasses officielles, seize ans, c'est avoir le droit de tenir le volant d'une voiture et de la conduire. Seize ans, ça sent le lycée, la maturité, l'amour. Seize, comme je l'ai évoqué plus tôt, c'est un palier d'âge pour ce qu'on peut voir et ne pas voir, le dernier palier avant l'âge adulte. A mon anniversaire l'année dernière, quelqu'un dans ma famille a dit "Quinze ans... c'est un autre âge." et quelqu'un d'autre lui a répondu que c'était surtout seize ans. Je me doutais déjà que c'était la deuxième personne qui avait raison. C'est parce que ces seize ans ont quelque chose de significatif pour moi que j'ai décidé d'avoir quinze ans jusqu'au bout. Histoire d'être dépaysée le jour J.

Je sais déjà c'que vous allez me dire. Que ça ne changera rien à ma vie. Mais pour une fois, ce serait marrant.

Dimanche 4 novembre 2007 à 18:37

Ah et puis j'ai des cheveux en moins. Pas dans les yeux, hein, c'est juste pour faire staïle sur la photo (une d'ces emos)(en plus j'ai presque l'air blonde). Quoi que si je pouvais avoir l'air décoiffé en permanence ce serait cool, j'aime pas le lisse. Enfin. Vous avez probablement d'autres choses à branler ce soir que de lire mes aventures capilaires. Ouh je suis presque vulgaire !

Mercredi 10 octobre 2007 à 17:51

Ca fait toujours du bien d'avoir une chemise noire.

Vendredi 27 juillet 2007 à 15:12

Vous connaissez sûrement cette chaîne où les participants se doivent de dévoiler 7 choses sur eux-mêmes. Eh bien, personne ne me l'a refilée, mais je profite du fait que l'on soit encore en juillet 2007 (un 27 en plus, ça se termine pas 7) pour vous faire découvrir 7 choses sur ma petite personne. Et comme, avant même de commencer, j'ai déjà décidé ne ne pas le faire dans les règles de l'art, autant ne pas en écrire 7, mais 8 (allez savoir pourquoi...).

1) J'aime tellement la lecture que j'ai (eu) tendance à tomber amoureuse des protagonistes. J'avais 10 ans quand j'ai commencé à lire Harry Potter et j'étais si passionée que le soir, quand je me couchais, je souhaitais bonne nuit à mon bouquin (qui reposait à mon chevet, bien sûr).

2) J'ai toujours eu peur des grands. Pas forcément beaucoup plus grands, mais quand j'étais à l'école primaire, même les élèves de la classe au-dessus de moi m'intimidaient. Je n'aurais jamais osé leur adresser la parole. J'étais d'une grande timidité, et avec le temps, j'ai appris à m'affirmer de plus en plus. Maintenant, même si je ne suis pas à l'aise la première fois avec un inconnu, la deuxième, je sais déjà comment me comporter avec lui. J'ai perdu ma timidité.

3) Je sais que je ne ferais pas de crise d'adolescence, avec remise en cause de soi, envies suicidaires etc...parce que j'ai déjà eu une crise d'entrée dans l'adolescence, à 13 et demi. J'ai caché ça à mes parents merveilleusement bien. A l'époque ils croyaient me connaître mais se trompaient du tout au tout. J'étais loin d'être une chochotte. Encore aujourd'hui, ils ne savent pas (et ne sauront jamais) de quoi j'ai été capable.

4) Mon sein gauche est beaucoup plus petit que mon sein droit, par contre ma hanche droite est beaucoup moins féminine que ma hanche gauche (oui, j'ai décidé qu'on pouvait qualifier une hanche de "féminine").

5) Quand je veux dessiner des personnages dans des poses spécifiques, j'ai besoin d'un modèle, alors je prends une photo de moi et je recopie directement de l'écran de mon appareil. Seulement, malgré mes efforts pour l'éviter, mes personnages finissent par me ressembler.

6) Ma chanson préférée sur un album sort en single à chaque fois. Je me souviens, l'été dernier, j'ai soudain interrompu Niko "Ecoute, j'aime trop ce qu'il dit" -Hoooold, you in my arms, I just wanted to hoooold, you in my arms- Starlight a été la première chanson de BH&R que j'ai retenue par coeur. En 3 écoutes, c'était réglé. Je ne savais pas alors à quel point cette chanson allait devenir un phénomène en passant à la radio.

7) Cette médiatisation de mes favoris m'exaspère au plus haut point. Quand j'aime, je ne partage pas. Avec tout ce qui me procure des émotions (livres, musique ou tant qu'on y est même personne aimée), je deviens égoïste. Je voudrais garder cette merveille et les sensations qu'elle me procure pour moi seule. (C'est pourquoi je ne vous fait part qu'à demi de mes coups de coeurs musicaux et littéraires, et carrément pas du tout de mes coups de coeurs blogiaux)

8) Je suis quelqu'un de sauvegardeur. J'ai besoin que ça dure, ou qu'au moins je garde des traces, des souvenirs. J'ai besoin d'immortaliser. Je ne peux pas faire de croix sur mon passé. Je n'aime rien de ce qui est éphémère à part les coquelicots.

Imaginez-vous qu'il y a 7 tomates. Enfin 8.

Des détails de mon passé, de mon physique et de mon caractère. On va dire ça comme ça. Et comme cet article est totalement anticonforme,  je ne ferais pas passer la chaîne !

Lundi 23 juillet 2007 à 17:02

Quand j'étais petite, ma voisine était ma copine (autant vous dire que maintenant, je n'apprécie plus vraiment sa compagnie). Pour un de ses anniversaires, je lui avais offert un collier qui m'appartenait. Très vite, j'ai regretté de lui avoir offert ce collier, alors je lui ai repris. Donner c'est donner, reprendre c'est voler, je ne lui ai pas demandé, je l'ai piqué chez elle. Mais...(il y avait un mais)... je me suis appercue petit à petit que j'aurais mieux fait de le laisser là où il était. De toutes façons, je ne pouvais pas le porter et je devais le garder caché. Ce collier, aussi beau soit-il, ne me servait plus à rien. Et comme j'étais une fille gentille pleine de bonne volonté (oui oui, quand même), un jour, quand j'étais chez elle, elle s'est éclipsée aux toilettes et j'en ai profité pour jeter le collier dans la première boîte qui passait. Dans la semaine qui suivit, je l'ai croisée avec le collier autour du coup. J'ai feint : "Oh, mais c'est le collier que je t'avais offert ! Ca faisait longtemps que tu l'avais pas mis !" "Oui je l'avais perdu, ma mère sais vraiment pas ranger ma chambre, elle  l'a mis dans ma boîte de pinces !!!" Et de maudire sa mère pas douée...

C'est bien la seule fois où j'ai volé quelque chose dans ma vie. Non, même pas un paquet de chewing gum à la boulangerie ! C'aurait été facile, mais je n'ai jamais eu l'esprit malhonnête. [Lance toi des fleurs]

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