Cela fait bien quelques heures que je me demande si mes voisins écoutent du jazz ou jouent aux Sims avec le volume à fond.
Samedi 3 janvier 2015 à 18:02
Cela fait bien quelques heures que je me demande si mes voisins écoutent du jazz ou jouent aux Sims avec le volume à fond.
Lundi 12 mai 2014 à 16:49
J'ai retrouvé Pierre. Pierre, c'était un mec de 17 ans qui courait après la mort pour rejoindre son frère jumeau disparu dans un accident de voiture. Un lycéen strasbourgeois, ramené à la vie et à l'amour par son jeune prof plus âgé que lui. Prof de quoi, je ne me souvenais plus. Je l'ai recroisé par hasard sur l'étagère des P en littérature française. J'ai vu Anne Percin sur la couverture, je n'ai pas lu la quatrième, à peine un oeil au titre, le livre était dans mon sac. Je me souvenais que Point de Côté m'avait marquée, quand j'étais moi-même au lycée ou peut-être encore au collège, à l'époque du Bibliobus. C'était avant Djian, avant les romans pour adultes, quand j'épluchais les rayonnages adolescents ; avec le temps, difficile de me rappeler ce que son style avait de si particulier, mais je n'ai jamais oublié le coup de coeur. J'avais noté ici qu'Anne Percin écrivait comme je rêvais d'écrire. Et nous étions entrées en contact, ici même. Anne Percin avait atterri sur mon blog en tapant son nom sur Google, avant que je ne me dé-référence des moteurs de recherche. Un grand moment, qui a rendu le livre encore plus vivant, même éternel dans ma mémoire. J'ai souvent repensé à elle, mais je croyais qu'elle s'en tenait à la littérature pour adolescents. Plusieurs fois, j'ai croisé l'un ou l'autre de ses romans, mais j'avais grandi. Par lâcheté et par prétention, je ne les ai jamais lus. Crainte d'avoir passé l'âge et de ternir mon souvenir doré. Puis je l'ai retrouvée au rayon adultes et j'ai sauté dessus. En entrant dans le livre, je me suis dit : "Tiens, encore un qui s'appelle Pierre.". Le fil se déroulant doucement, j'ai compris qu'il n'y avait qu'un seul et même Pierre ; j'avais retrouvé mon personnage d'autrefois. Il a vieilli lui aussi, plus que moi. Il a maintenant 28 ans, j'en ai 22.
Les retrouvailles ont duré trois jours qui m'ont fait crever d'amour. J'ai beaucoup ri avec ce type pourtant incroyablement triste et angoissé, mais vivant comme je les aime. J'ai compris ce que j'avais tellement apprécié la première fois, l'humour dans la noirceur, les images, la lumière et des explosions qui te retournent l'intérieur. Sans compter les quelques alsacienneries et le paquets de références culturelles, dont je ne saisis qu'un morceau (l'auteur est professeur de français, je ne peux pas m'élever à son niveau) mais un morceau savoureux.
J'ai refermé le livre dans un frisson, en me demandant ce que je pourrais bien faire ensuite d'autre que l'amour.
Les retrouvailles ont duré trois jours qui m'ont fait crever d'amour. J'ai beaucoup ri avec ce type pourtant incroyablement triste et angoissé, mais vivant comme je les aime. J'ai compris ce que j'avais tellement apprécié la première fois, l'humour dans la noirceur, les images, la lumière et des explosions qui te retournent l'intérieur. Sans compter les quelques alsacienneries et le paquets de références culturelles, dont je ne saisis qu'un morceau (l'auteur est professeur de français, je ne peux pas m'élever à son niveau) mais un morceau savoureux.
J'ai refermé le livre dans un frisson, en me demandant ce que je pourrais bien faire ensuite d'autre que l'amour.
Vendredi 18 avril 2014 à 10:41
Malgré les révisions, j'ai emprunté un livre et même deux. Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre un Djian ; la médiathèque m'en offre tellement que j'en ai pour un bout de temps avant d'en avoir fait le tour, même si je ne me souviens déjà plus de ceux que j'ai lus. J'ai oublié les titres, les histoires, les personnages, et pour cause ! Les titres sont rarement indicateurs de l'histoire, l'histoire n'en est pas toujours une, quant aux personnages, ils ont toujours les mêmes prénoms et une fois sur deux le narrateur n'en a pas du tout. De toutes façons, je leur colle à tous la tronche de Jean-Hugues Anglade jeune. Même quand le narrateur s'appelle Philippe Djian, c'est la gueule d'Anglade que j'imagine. Pas assez beau gosse, Djian ; les cheveux longs sur début de calvitie ce n'est pas vraiment une bonne idée. Je les choisis sur le titre et l'année de publication (les premiers sont les meilleurs) parce qu'ils sont publiés dans une collection qui fait des quatrième de couverture vierges - impossible donc de se faire une idée, ou de se remémorer vite fait si la vie de Dan était dans Echine ou Zone Erogène. Ca devait être Zone Erogène. Mais de quoi parlait Echine alors ? Je l'ouvre ; en fait c'était celui-là. Mais alors que raconte Zone Erogène ? J'ouvre, je cherche les noms et les événements, ça me revient doucement, puis je tombe sur un Harold. Mais Harold n'était pas dans l'autre livre ? Ah si, il y a deux Harold. Tout comme il y a toujours un Richard, un Bob, un Marc, un Vincent... Ca ne m'arrête pas. Djian, c'est une présence en profondeur. Et moi, je suis capable de dévorer un roman qui n'a ni début ni fin rien que pour le ton, le vocabulaire, les images, les caractères, les vérités.
Il était temps alors que je découvre Pennac, mais il faut dire que j'en ai souvent entendu parler par le genre de personnes de ma promo que je n'aime pas entendre parler. Les trop littéraires, ceux qui vivent trop avec leur cerveau et pas assez avec leur corps.
Il était temps alors que je découvre Pennac, mais il faut dire que j'en ai souvent entendu parler par le genre de personnes de ma promo que je n'aime pas entendre parler. Les trop littéraires, ceux qui vivent trop avec leur cerveau et pas assez avec leur corps.
Mercredi 10 juillet 2013 à 13:21
Chers lecteurs, vous qui êtes si peu nombreux, mais bel et bien existants, et réellement fidèles pour certain(e)s, je vais avoir besoin de votre avis. Cela fait un moment que j'essaye de me faire violence pour changer radicalement l'habillage du blog, histoire qu'on arrête de se péter les yeux sur le vert-sur-noir. N'est-ce pas, Grégory ? Quand je dis radicalement, attention, je n'y connais rien en CSS, je ne vais pas me lancer dans un truc foufou qui sort de l'ordinaire. Non, ce qu'il faut, c'est changer les couleurs si typiques de citron-ciboulette depuis 7 ans. J'ai commencé une tentative il y a quelques mois, puis j'ai délaissé la chose, ayant des dessins à scanner et n'étant qu'à moitié convaincue du résultat.
J'ai choisi mes couleurs préférées, du rouge et du bleu, en veillant à ce que ce ne soit pas non plus celles du drapeau français. Pour le fond, j'ai opté pour un espèce de gris parce que la couleur gâche les photos, le noir est à changer, le blanc c'est hors de question. Pour calmer vos petits yeux, il faut écrire en foncé sur clair, et non l'inverse, ce qui nous ramène déjà à quatre couleurs différentes. C'est là que je suis moyennement contente, mais ce me semble être une question de nécessité.
Et c'est là que tu interviens, lecteur-lectrice, pour me dire ce que tu préfères là où je suis indécise dans la gestion des couleurs.
J'ai choisi mes couleurs préférées, du rouge et du bleu, en veillant à ce que ce ne soit pas non plus celles du drapeau français. Pour le fond, j'ai opté pour un espèce de gris parce que la couleur gâche les photos, le noir est à changer, le blanc c'est hors de question. Pour calmer vos petits yeux, il faut écrire en foncé sur clair, et non l'inverse, ce qui nous ramène déjà à quatre couleurs différentes. C'est là que je suis moyennement contente, mais ce me semble être une question de nécessité.
Et c'est là que tu interviens, lecteur-lectrice, pour me dire ce que tu préfères là où je suis indécise dans la gestion des couleurs.
Pour la bordure des articles, tu préfères le bleu...
... ou le blanc ?
En sachant qu'il y aura encore de l'ornement sur le côté droit, et une bannière bien sûr, mais pour l'instant je constitue déjà le corps avant le fond.
Donne-moi ta préférence par commentaire, petit lecteur, et je choisirai la couleur qui aura reçu le plus de voix.
Merci d'avance, les amis !
Samedi 3 novembre 2012 à 23:54
Voilà qui illumine ma semaine :
Version entière et HD ici, qui ne voulait pas s'intégrer au blog.
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