Samedi 6 septembre 2008 à 18:51

Le coup de barre est passé, j'ai fait des maths en braillant par dessus la voix de Matthew et en encourageant Basile à harceler Diane. Du coup Diane nous honorera de sa présence lors d'une petite sortie-concert. J'ai lu la feuille méthode numéro 1 de ma prof de français, et, c'est vraiment trop drôle, j'ai déjà quelques familiarités avec son dernier conseil pour la prise de notes :  "A portée de main en cours, un crayon de papier pour noter d'éventuelles remarques annexes du professeur, une de ses formules, ses facéties ou autres bons mots... Les révisions vous feront sourire !" C'est que j'ai été à bonne école avec Monsieur K. Oh il ne nous a jamais demandé d'ajouter des notes au crayon, mais l'évidence s'est imposée ; il fallait immortaliser ses plus belles conneries. Dans le genre, on a eu "Elle est pratiquante mais c'est pas une folle de la messe - vous connaissez la contrepétrie." ou encore "Rodrigue rend une visiste de nuit à Chimène, mais il vient de buter son père alors ils vont pas faire de bêtises." et puis l'histoire du prof qui était un être parfait presque immatériel. Alors cette année je vais perpétuer la tradition avec d'autant plus de plaisir qu'elle est autorisée !

"Et donc euh, selon si c'est un homme ou une femme..." "Il dirait jamais le mot sexe !" "Qu'est-ce qu'il y a, j'ai dit une bêtise ?" 

Samedi 6 septembre 2008 à 14:50

Chépaonvéra. Je vais me ressourcer ce soir, il fera froid si on reste dehors, il fera trop chaud si il y a un dedans, mais on sera entre graines et ça ne peut que faire du bien. Plus besoin de chercher, seulement de trouver, et se fatiguer encore et on sera complètement explosés à la fin de la semaine prochaine. La mélancolie s'abat sur moi, il pleut et il fait froid, vivement qu'on soit dans quelques heures, histoire d'oublier un peu ce qu'on va perdre ou ce qu'on a perdu. Pff mais je raconte n'importe quoi. J'ai eu un bout de tout ce que je voulais pour ma rentrée, il n'y a pas de problème. C'est la faute de la pluie. Ma qualité c'est l'optimisme, hu. Il y a de la lumière pas loin.

Vendredi 5 septembre 2008 à 20:00

Et puis sinon, vous vous rappelez de ça ? Non bien sûr sinon je ne vous mettrais pas de lien. Ce jour là j'ai dit "Comme par hasard y a un autre 2nd 10 qui se pointe. En fait je commence à avoir de plus en plus de mal à croire au hasard.". Je ne savais pas du tout à quel point ma phrase avait du sens. Deux jours après il y avait ce "J'me suis même retrouvée avec un numéro de téléphone que je n'ai pas demandé dans la poche. Non mais il croit que je vais m'amuser à lui envoyer des sms ? Pardon, c'est pas très gentil pour le bonhomme mais bon, on se connaît pas vraiment..." C'était pas super gentil ce que j'ai dit mais ce n'était pas fait pour être méchant. Le bonhomme, c'était Maxime. Maxime, mon Maxime. Parce qu'il y a un an, j'étais là, avec mes yeux bleus, comme il dirait, et y a un an on a dit "J'aime pas le rap" "Moi non plus" "Tu aimes quoi ?" "Sum 41, Rammstein, euh, Sklipnot..." "Et Muse, t'aime bien ?" "Euh Muse, bof, nen pas trop." "Dommage". Ca n'a rien de constructif, mais ça fait bien 10 mois qu'on s'aime.

Vendredi 5 septembre 2008 à 19:44

"I'm taking a ride with my best friend. I hope (s)he never lets me down again."

La rentrée c'est que du blabla sur les blogs (ou en tout cas ça devrait l'être sur le mien). Ce prof-ci est bien, celui-ci est nul, ma propre conclusion est que je suis bien tombée, d'après les dires de tout le monde, j'ai le meilleur emploi du temps et les meilleurs enseignants. Tant mieux pour moi. J'ai toujours eu du bol, peut être que je l'attire. La chance sourit-elle aux gens optimistes ? Raphaël ne m'a pas abandonnée, Niko non plus ne me délaisse pas, j'ai parlé avec au moins deux personnes inconnues (dont une qui ne l'était pas tant que ça), j'ai poussé jusqu'à m'asseoir au bout d'une table à quatre déjà investie par des filles qui ne se sont pas quittées depuis la rentrée. C'est dur, hein. Enfin. Ce n'est pas être en cours qui est dur (on en reparlera dans cinq minutes), c'est de sortir de la salle, de longer les longs couloirs, descendre les escaliers, arriver dans le hall , pousser les deux portes (à moins qu'il faille les tirer) et sortir dans la cour, seule. Jeter un regard tout en marchant afin de répérer un visage ami, avancer toujours seule, toujours sans rien voir, faire le tour de la cour, toujours toute seule, finir le tour de la cour et se dire "Et maintenant, JE FAIS QUOI ?". Se sentir comme la seconde paumée qui s'est perdue. Et attendre en jetant des regards partout et en se disant "Mais putain j'ai pas d'amis ou c'est moi qui suis pas là où il faut ?". Je le connais pourtant comme ma poche, ce lycée. Il n'a pas changé d'un poil, toujours les mêmes choses aux mêmes endroits, mais les gens. Mais où sont les gens ? Mais où est Diane ? Mais où est Maxime ? Qui sont les autres personnes que je cherche ? Chloé, Ade. Mais où est Diane. Je me lamenterai encore longtemps dans un coin de ma tête, dans ma nouvelle salle d'anglais, toute merdique avec les tables en U et je suis dans le coude le plus éloigné, et j'ai l'impression que Mme Machin fait cours à une horde d'escargot, et pourtant, POURTANT, c'est plus animé que l'année dernière ! Peut être parce qu'on a encore avancé d'un cran sur l'échelle de la nullité. Et pourquoi le sentiment de mépris s'empare de moi au bout de dix minutes, pourquoi je transpire cet air blasé qui empêche ma nouvelle prof de m'interroger alors que j'ai le bras qui fatigue en l'air ? Parce que Diane. Parce que je me met à penser plein de conneries et que je suis obligée de les laisser où elles sont, parce que personnes n'y verrait d'intérêt, à part Diane. Parce que l'organisation laisse à désirer Howdoyoudo, vous pouvez déjà noter ça, c'est gentil mais pour quoi faire ? Okay c'est du vocabulaire, Howdoyoudo je veux bien, mais alors He is hiding a bomb behind his back, ça va nous mener où de le noter ? Je me vois bien relire des mots et des phrases qui n'ont aucun lien entre eux pour réviser. Bless you les amis. This is the cahier de roulement. In the cahier de roulement we write the work that we do in the period. He's sneezing and the man is holding the olympic flame (en sachant que he et the man sont la même personne qui tient la flamme olympique et éternue dessus, même moi je pourrais tenir un cours d'anglais (ce qui a déjà été montré l'année dernière... mais l'année dernière il y avait Diane)). Diane. Diane me manque, en cours d'anglais et le reste du temps, mais surtout en cours d'anglais, en plus il y a tellement à critiquer, et je dois garder toutes mes insatisfactions pour moi, et "Come on baby light my fire" je me mets même à écrire n'importe quoi, mais un n'importe quoi toujours mieux que retroprojector = rétroprojecteur. Et mon mépris allume un feu en moi, et ça bouillonne, et ça consume, et putain c'est quand même long deux heures j'ai envie de m'assomer, mais c'est quoi ce rythme gna gna gna, le monsieur qui tousse is pregnant, mais bien sûr, your french teacher is pregnant, Mister Bouche ! Oui, je suis sacrément remontée, parce que OUI deux heures d'anglais mal organisées toute seule avec ma nostalgie, mon ennui, une feuille où mettre des petits batonnets dès que quelqu'un ouvre la bouche, et ma nouvelle colère, c'est comme être en cage. Parce que Diane. Parce que sans Diane je suis incomplète, non, ce n'est pas exagéré, et il suffit que j'y repense pour que mon trop-plein d'énergie négative se réveille. En plus la prof d'anglais n'aime pas le cynisme. Isn't it ironic ? Don't you think ? Et ça se réveille en musique, et je sais pas, faite-moi faire quelque chose, un blog c'est bien, ça sert à se plaindre et ça marche merveilleusement bien, mais bordel je ne me sens toujours pas apaisée, Diane, revient, mon cannaliseur d'énergie, pour transformer la négative en positive, I love Jim Morrison. Et c'est là, c'est là qu'on se dit ce qu'on ne se serait pas dit souvent en temps normal : heureusement qu'il y a l'allemand. Oui parce qu'hier en allemand "Diane n'est pas là ?", saut périlleux du myocarde, "Laquelle ?", et c'était la mienne. Alors vivement l'allemand parce que le démarrage va être long. C'était le vide tête de la journée. Si vous vous êtes perdus, je vous laisse deviner mon état ce matin. Et je tourne en rond je tourne en rond. 

Mercredi 3 septembre 2008 à 18:59

Je vais enfin arriver à commencer cet article ! (C'est sûr, pour vous qui venez d'arriver sur la page ça n'a pas duré bien longtemps). La lumière est allumée et j'ai l'impression qu'il fait déjà nuit. Ce matin quand le réveil a sonné il faisait noir, tout noir, je me suis même demandé si le soleil avait oublié de se lever. Mais en fait c'était normal. C'est juste que ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas levé tôt. Quasiment trois mois, deux mois et vingt-et-un jours pour être exacte. Et vous savez quoi ? Arrivée au lycée j'avais l'impression de ne plus y avoir mis les pieds que depuis deux semaines. Rien n'avait bougé, tout, de ce que j'ai vu, était à sa place, à part les élèves. Ce flot monstrueux de nouveaux secondes qui nous rend raciste alors qu'il y a deux mois et vingt-et-un jours on était encore seconde nous-même. Ce flot monstrueux de nouvelles têtes, voire certaines qu'on connaît (et c'est rarement un avantage) qui a remplacé tous les vieux, dont quelques amis. D'ailleurs Baldrick Bastien et Pierre étaient là ce matin, on pourrait presque croire que ça va être comme ça tous les jours, mais. Raphael m'a abandonné pour la matinée, s'il croit qu'il va s'en tirer comme ça pour la suite je le tue. On a croisé les doigts (c'est une métaphore) dès le début avec Niko et Léa pour avoir "le barbu" en prof principal, et quand tout le monde s'en est allé, il ne restait plus que lui, et ma classe de 1S4. Le barbu est en fait le meilleur prof de physique-chimie du bahut ; vu que c'est mon professeur principal ça veut aussi dire que je ne m'assoirai plus jamais dans la même salle que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Mon équipe éducative ne présente pas trop de défauts, mon emploi du temps est digne d'une première S : vide, et... et... et... Maxime pour moi les fins de lundi après-midis une semaine sur deux et les fins de mardi toutes les semaines ! C'est la grande fête au bahut. Enfin. On verra ça demain, ou après-demain, quand on aura commencé à travailler comme des vrais 1S ! C'est en tout cas avec optimisme que je pousse la porte de cette nouvelle année. Soyez bénis.

Oh un lycée sur une photo moche. Vous croyez que c'est blasphématoire de dire "soyez bénis" ?

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