Dimanche 27 février 2011 à 23:19

Quand j'ai ouvert la porte à Luc, j'ai pensé : "Il est beau, mon frère ! Euh, mon oncle.". La fête de famille a été réussie, même si elle a eu lieu avant l'heure. Je ferais mieux d'aller me coucher, demain réveil à 6:30 et je tiens à ressembler à quelque chose. Mais je suis en train de vivre ma dernière heure de majorité, alors j'en profite : c'est la dernière fois de ma vie que j'ai 18 ans. Ca se savoure, quand même. J'écoute Language. Sex. Violence. Other ? et je laisse monter la tension.

Samedi 26 février 2011 à 17:22

Cela fait deux heures que j'ai le bout de l'annulaire engourdi à cause de la guitare en plastique. Ce matin j'ai fait les courses de réapprovisionnement, et ma mère voulait acheter des bougies pour mon anniversaire. Je n'aime pas trop le fêter en avance, mais à un jour près, ça ne sera pas trop grave.
<< Les cierges magiques c'est sympa, ça fait plein d'étincelles.
- Oui bah on en a pas besoin maintenant, à la limite pour mes vingt ans... EH, MAIS C'EST DANS UN AN ! Putain.
- Ouais, comme tu dis ! >>


Samedi 26 février 2011 à 1:14

Je suis rentrée de Lyon. J'ai foiré le concours. Heureusement que l'aventure n'est pas finie pour Besançon. Et surtout, heureusement qu'il y avait Claire et ses colocataires accueillants pour que ce voyage ne soit pas uniquement professionnel. Le concours s'est mal passé pour la raison suivante : toute note inférieure à la moyenne est éliminatoire. Manque de temps (mauvaise gestion du ?), je n'ai pas pu faire la moitié du dernier QCM, j'ai donc su, au bout d'une heure cinq minutes d'épreuves, que j'étais éliminée d'office. Je n'ai pas eu le temps non plus de terminer le résumé de texte, mais j'ai réussi l'orthographe et l'épreuve rédactionnelle d'invention. Enfin, réussi. Je veux dire que j'ai pu aller jusqu'au bout. Pour inventer un texte répondant à certains critères en trente minutes, je n'ai pas de problèmes : j'ai rempli mes quatorze lignes avec du vide. On ne sait pas ce qui se passe, et d'ailleurs, en terme d'action, il ne se passe strictement rien ; mais il y a des mots. Je fais de la phrase. Je suis sortie de là complètement vidée, physiquement éreintée. Je suis rentrée à l'appartement de Claire et ses amis avec les clés d'Arthur, Elsa était là avec une copine et m'a invitée à prendre un thé.
Tant pis pour le concours, avoir passé quarante-huit heures chez eux m'a ravie. L'appartement magnifique, les posters et les post-it partout, un air d'ambiance festive permanente, la table de la cuisine toujours encombrée, la fumée de la cigarette au petit déjeuner, les chats remuants, les colocataires qui chantonnent ou qui s'insultent joyeusement... c'était vraiment la grande classe.
Et puis la ville. Je n'en ai pas vu grand chose, mais je m'y suis sentie minuscule. La gare était tout bonnement impressionnante, le centre commercial d'à côté je ne vous en parle même pas... Moi qui vis pourtant dans l'une des capitales régionales de notre cher pays, je n'en revenais pas. A côté de Besançon, Lyon c'était presque New York.

http://img830.imageshack.us/img830/1246/img4013h.jpg

Bon petit déj', Claire !

Mercredi 23 février 2011 à 10:26

Méga montée de stress au moment d'entrer mon nom et mon numéro de dossier pour avoir les résultats de Besançon. Je sais que si j'ai échoué, je vais partir minée à Lyon. Chargement de la page...

http://img688.imageshack.us/img688/585/concbes.jpg
Badaboum. J'ai encore une infime chance.

Mardi 22 février 2011 à 19:23

Je n'ai vraiment rien branlé aujourd'hui. Quelles vacances studieuses, hum. Mon frère était mignon ce matin, je lui ai fait part de mon projet de grimper d'un niveau sur Guitar Hero, alors au lieu de manger à l'heure du repas, on a joué comme des petits fous et on s'est explosé le poignet gauche ou le dos, selon l'instrument. Cet après-midi j'ai repris la voiture, j'aurais bien aimé rouler encore quelque temps histoire de me remettre dans le bain et de passer cette saleté de permis un jour ou l'autre, mais justement, avec la conduite accompagnée, ça ne dépend pas que de moi de rouler indéfiniment. Pour une fois, il faisait tellement froid que j'avais gardé ma veste, moi qui ne conduit jamais avec. Mais conduire avec des mitaines, c'est classe. Alors pousser l'accélérateur en écoutant de la bonne musique et en tenant le volant avec des mitaines, c'est trolaclasse. Demain je pars pour Lyon à 13:26. Je ne suis pas spécialement dans l'objectif concours, j'avoue que j'ai l'esprit ailleurs, et déjà l'allégresse retombe. Quatre heures et demi de train à occuper, on va dire que ça fait du temps pour les révisions de dernière minute (celles que je n'ai pas faites aujourd'hui...). J'aurais une correspondance à Besançon au retour, j'irais probablement humer l'air de ma ville avant d'attendre sur le quai. Demain je saurais si j'ai encore une chance d'étudier à 500 mètres de la fac de Lettres l'année prochaine. Je n'y crois pas trop.

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