Et cela me fatigue de devoir toujours expliquer ce que je fais actuellement. Quand je dis aux gens que mon année de fac est terminée, que je suis en vacances jusqu'en septembre, j'ai toujours droit au même air ahuri. "Mais pourquoi ?" Parce que c'est comme ça, c'est ma fac de branleurs. Qu'est-ce que j'en sais, pourquoi. Il ne faut pas croire que ça m'enchante. Ils s'en rendent bien compte, ils me demandent ce que je vais faire pour m'occuper, JACKPOT, vous avez mis le doigt pile là où ça fait mal. J'aimerais travailler, je dis, et je le pense profondément, mais le problème c'est que personne n'a donné suite à mes demandes, et nous voilà partis sur la difficulté de se procurer un job d'été, et chacun y va de ses conseils - qui au final sont toujours les mêmes -, mais que croyez-vous, j'y ai déjà réfléchi, j'ai déjà décidé toute seule des mesures à prendre. Ca me fatigue encore plus que de devoir expliquer les études que je fais, car là il faut en plus justifier de mon absence d'activité, les rassurer en disant que je vais m'occuper en préparant mes concours, et donc on en revient à l'explication sur mes études. Avant, quand les gens ne savaient pas exactement dans quoi je m'étais engagée et qu'il me demandaient "Alors, ça te plaît ce que tu fais ?", je pouvais éluder en répondant "Oui oui, ça me plaît", et s'ils insistaient, je répondais oui jusqu'à ce qu'ils concluent par "Ah ben c'est bien alors.", mais quand la question est "Alors, ça te plaît ce que tu fais ? C'est vraiment ça que tu veux faire, tu as trouvé ta voie ?", répondre ouioui ne suffit plus, et rebelote, retour à la case explications. Alors maintenant, s'il faut ajouter à tout ça "Oui mais la fac c'est fini maintenant", on n'en finit plus, ou surtout, je n'en finis plus de déblatérer toujours les mêmes conneries sans intérêt, qui me renvoient sans cesse à mon impuissance face à l'avenir. Ces pauvres gens qui me posent leurs questions n'y peuvent rien, alors je leur donne à chaque fois tous les renseignements qu'ils demandent, mais j'ai l'impression de faire du théâtre, je me compose un air de circonstance et je répète le même texte usé. J'ai tellement envie de ne pas être là à ce moment que je deviens quelqu'un d'autre.
La première semaine est passée vite, j'étais bien occupée. C'est quand les vacances officielles des gens normaux seront terminées que je vais commencer à ruminer des idées noires. En attendant de retrouver ma liberté dans ma ville, notre ville, celle qui renferme des joyaux de notre existence. Existence que j'ai mis en images et en musique. Ce clip n'a pas la prétention de vous faire aimer Besançon, et je ne vous demande pas non plus d'aimer le montage, qui donne franchement le mal de mer par moment, d'autant plus que la qualité de l'image a été moult fois dégradée. A l'instar du blog, il représente ma vision, mon ressenti, pas seulement de cette ville, mais de cette vie.
La première semaine est passée vite, j'étais bien occupée. C'est quand les vacances officielles des gens normaux seront terminées que je vais commencer à ruminer des idées noires. En attendant de retrouver ma liberté dans ma ville, notre ville, celle qui renferme des joyaux de notre existence. Existence que j'ai mis en images et en musique. Ce clip n'a pas la prétention de vous faire aimer Besançon, et je ne vous demande pas non plus d'aimer le montage, qui donne franchement le mal de mer par moment, d'autant plus que la qualité de l'image a été moult fois dégradée. A l'instar du blog, il représente ma vision, mon ressenti, pas seulement de cette ville, mais de cette vie.