Mardi 4 mai 2010 à 21:32

Ah oui, que je vous explique vite fait avant d'aller me coucher tôt (Alleluia).
Pour cette histoire d'admissibilité à mon concours d'orthophoniste de Strasbourg, il faut quand même que je mette les choses au clair.
J'ai passé une épreuve écrite constituée d'un QCM de culture générale, d'un commentaire de texte et d'une épreuve d'orthographe (texte à corriger et questions de grammaires et conjugaison). Nous étions 1706 candidats (dont quasiment que des candidates) pour seulement 35 places. La sélection se fait donc en plusieurs étapes. Dans les deux-trois jours qui suivent l'épreuve écrite, les QCM sont corrigés informatiquement pour opérer la première sélection : on ne procédera à la suite de la correction de l'écrit que pour les 450 premiers au QCM, les 1256 autres sont éliminés d'office. Une fois que les 450 candidats sont entièrement corrigés, c'est la note globale de l'épreuve écrite qui détermine les 80 meilleurs ayant le droit de passer l'oral. L'oral a lieu immédiatement après les résultats du deuxième tour. Après l'oral, on comptabilise le total des points, l'écrit et l'oral étant chacun notés sur 100 points, et on garde les 35 meilleurs. Ces 35 là entreront à l'école d'orthophonie de Strasbourg en septembre.
Une sélection en trois étapes, donc. La bonne nouvelle, c'est que j'ai réussi le premier tour. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j'ai atterri dans les 450 premiers du QCM. D'où la petite mention "admissible" sur la page web de mes résultats. La moins bonne nouvelle, c'est que pour passer de 1706 à 450 on divise par 3,8 alors que pour passer de 450 à 80 on divise par 5,6. Et je n'ai aucune chance de passer entre les mailles du filet cette fois.
Les résultats demain, à midi. Ordinateurs du CDI, après le repas.

Jeudi 15 avril 2010 à 17:16

La veille du concours, mes parents m'ont demandé si j'étais prête. J'ai répondu, comme à mon habitude : "On verra." Sans transition, ma mère m'a demandé : "Tu sais ce que c'est la procrastination ?" Je ne savais pas. J'ai pensé "procrastinate", je savais que j'avais déjà entendu ça dans une chanson, mais en anglais. Elle m'a répondu : "C'est le fait de tout remettre au lendemain." La chanson m'est revenue, elle s'est promenée dans ma tête. C'était un chouette mot, vraiment.
Lundi matin, un moment entre neuf heures et dix heures et demi, j'entourais mes réponses sur le sujet avant de noircir les cases de ma fiche réponse. Question numéro 47 : "La procrastination est :". Mes yeux se sont agrandis comme des soucoupes (on dit des soucoupes mais je n'utilise quand même pas de soucoupe chez moi quand je bois un café), j'ai du déployer des efforts considérables pour me fendre la gueule en toute discrétion. C'était hallucinant, carrément pas croyable. Je me demandais si c'était une blague, comment ma mère avait fait. Je souriais au hasard et j'ai ri en silence pendant un bon moment. Ce mot me plaisait vraiment. C'était celui qui manquait à la définition de ma petite personne.
Et puis...

http://img651.imageshack.us/img651/1953/orthw.jpg

C'est dingue. Dingue dingue dingue dingue dingue.

Mercredi 17 mars 2010 à 18:25

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J'ai d'beaux yeux, tu sais !
 

Mardi 2 mars 2010 à 18:48

Je ne tiens plus en place. J'agite les pieds sans arrêt sous ma chaise. Je me suis réveillée à trois heures du matin lundi et n'ai pas réussi à me rendormir jusqu'à six heures, je ne pouvais pas m'empêcher de m'agiter dans mon lit. Et la fatigue résultant de cette courte nuit n'y change rien ; j'ai l'impression d'être une boule d'énergie, une coquille renfermant de la colère qui bouillonne. Et à part chanter à plein poumons des chansons de révolutionnaires, je ne peux pas y faire grand-chose. J'attendais le sport de cet après-midi avec impatience, et puis finalement, j'ai joué comme une savate au volley. Je me suis dit qu'il ne fallait pas que j'agite les bras, mais que je courre. Que je courre sur fond de morceau au piano qui correspond. Après le volley j'ai mal aux pieds, j'ai mal aux jambes, mais j'ai toujours envie de courrir. Avec un peu de soleil, mais pas trop. Pour une fois, je redoute le printemps. Je ne veux pas que le printemps arrive, parce que j'ai peur qu'au printemps, il soit trop tard. Et cette colère sans nom qui chauffe mes veines. Vivement Châtel, que je pousse mon corps à ses extrêmes limites. Ouverture, fermeture, ouverture, fermeture. Pour la peine, une photo qui fait peur.

http://img202.imageshack.us/img202/976/montagei.jpg 

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Lise par Luc, Luc par je ne sais qui.

Dimanche 28 février 2010 à 21:10

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http://img10.imageshack.us/img10/5585/img7037um.jpg
http://img18.imageshack.us/img18/4971/img7057k.jpg
J'ai dix-huit ans.

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