citron-ciboulette

L'épisode 20 de Heroes était vraiment noir. Heureusement, au moment où je pensais que tout était vraiment nul, Mohinder n'a pas tué Hiro. Ha ha. J'ai bien choisi mes personnages préférés dès le début. Peter, Mohinder et Hiro. J'avais vu juste ! Bon, petit inconvénient, j'ai le crâne explosé. Vous savez, quand vous regardez une vidéo de mauvaise qualité en mode plein écran en vostfr (rien que ça, c'est fou ce que ça paraît imprononcable) et que, comme de toutes façons vous lisez les sous-titres, vous n'avez pas besoin d'entendre correctement ce qui se dit, votre grand-mère repasse derrière vous. Oh, ça ne devrait pas être gênant vu que le son, vous vous en foutez un peu, mais je dois avouer que j'ai la tête grosse comme une citrouille des images saccadées et des bruits de toutes sortes. M'enfin. C'est bien quand même d'avoir la bande originale, surtout pour cet épisode, parce dedans, ils font que répéter l'hymne de Heroes.

Save the cheerleader, Save the world.

Ben oui faut dire. Ca en jette, quand même.

Quant à moi, je sauve le monde tous les jours. Pas vous ?

Une semaine, les amis, plus qu'une semaine et on pourra m'appeler lycéenne. "De toutes façons, les inconnus, c'est pas notre truc." Genre. Je suis partie dans un gros délire, là. Et dans une semaine, des inconnus, il y en aura à toutes les sauces. Comment vais-je réagir ? Sachant que ces inconnus-là peupleront mon quotidien pendant un, deux ou trois ans ? Quoi qu'il en soit, ils n'auront pas 27 ans. Allez savoir si les jeunes de mon âge seront encore à mon goût. Une petite voix dans ma tête me dit que sûrement pas, mais bordel, maîtrise tes oestrogènes ! Un jour ou l'autre, je finirai avec un vieux. Du moment que c'est un jeune vieux, c'est sans soucis, mais quand j'aurai vingt-huit ans alors que lui se rapprochera de la quarantaine ? Je n'ai plus de notions d'âge, les amis. Je suis capable de vous dire que le bel inconnu des vacances avait un an de plus que moi, que Matthew avait quinze ou seize ans et Mister Piscine dix-huit, mais au-delà, je n'ai pas de repères. Mon oncle a vingt-huit ans, mais on pourrait lui en donner vingt-trois, de toutes façons c'est un éternel adolescent. J'ai fait rire une de ses cousines en lui disant que je n'imaginais pas Luc devenir adulte un jour. On me dit qu'à l'écrit, je pourrais faire au moins trois ans de plus, tandis que des adultes passent pour des gamines de treize ans. Depuis que mes yeux ont croisés tous ces regards, ce regard, je ne sais plus ce que je veux. Je n'ai aucune envie d'aller vivre au milieu de lycéens boutonneux. C'est grave, hein ? En plus je sais que je changerais vite d'avis. Il est p't'être là le problème. J'avais déjà pas envie d'oublier le bel inconnu des vacances, maintenant je souhaite encore moins oublier le bel inconnu du mariage. Pas si inconnu que ça d'ailleurs. Il s'appelait Nicolas, et il avait 27 ans.

Dimanche 12 Août 2007, 12:00

Je n'ai pas la prétention de lire l'avenir, ça non. Il m'est déjà arrivé d'avoir de drôles de prémonitions, par exemple, un ami, Alan, dont les grands-parents habitent le même village que moi, a plusieurs fois pris le bus à mon arrêt après avoir passé la nuit chez les fameux grands-parents. Et bien, à chaque fois que je pensais à Alan-à-l'arrêt-de-bus en prennant mon petit déjeuner, Alan y était. A force, mes partenaires d'attente de bus ne me demandaient même plus pourquoi je riais quand je le voyais présent. C'est certes un peu confu, et vous n'avez sûrment rien compris, mais l'essentiel n'est pas là. Je n'ai pas la prétention de lire l'avenir, disais-je. Donc je suis incapable de vous dire, en ce jour du vendredi 3 août, qu'il fera beau là où je serais quand cet article se postera, ni qu'il fera moche en Alsace, ou partout ailleurs. En tout cas, je tenais à vous offrir un rayon de soleil.

Lundi 6 Août 2007,  06:00

Au moment où cet article apparaît, je ne suis pas devant mon ordinateur. Je ne suis pas non plus dans mon salon, ou dans ma chambre, après avoir effectué un record de vitesse pour quitter le bureau le temps d'un post. Je suis quelque part dans les Alpes maritimes, en vacances. Tout au long des deux semaines de mon absence, des articles apparaîtront. Oh, pas tant que ça, et pas d'un contenu hyper complet, vous savez, préparer des articles à l'avance en une après-midi relève d'un grand effort d'imagination.

Le premier apparaîtra quand les nombres ne seront plus composés d'un seul chiffre.

Le second attendra que les deux aiguilles d'une montre se soit rejointes pour manger.

Le suivant marquera la médiane, trois jours devant, trois jours derrière.

Enfin, le dernier reprendra le premier, deux jours après l'avant-dernier.

Nul et compliqué, hein ? En plus c'est totalement inutile. Mais si ça vous amuse de trouver les jours de postage, allez-y, je vous en prie ! La date et l'heure de postage sont le même nombre.

Et voilà, j'ai encore claqué 1,60 € dans un message défilant stupide. Je sens que cet article le sera tout autant. Ce qui me fait dire ça ? C'est que la page "Ajouter un article" est ouverte depuis 10 minutes et que je n'en suis qu'à ma 4ème phrase. Il y a déjà pourtant beaucoup de chiffres. C'est comme les après-midi à Sentheim entre amis. On ne les compte plus, ça fait que je ne sais même plus quoi mettre comme titre aux photos que je fais à chaque fois. Elle est sympa, Lise. Elle emmène son appareil photo à chaque fois, et même si c'est pas elle qui l'utilise, elle perds son temps à afficher tous les clichés sur le blog commum. Et puis en plus quand quelqu'un la prend en photo et qu'elle apparaît (ce qui est rare)...elle est même pas habillée. "Elle fait ça souvent ?" "Ouais".

C'est même pas vrai, d'abord. Ah puis tant qu'on y est, passez voir le blog de Clo, et si le design vous plaît, faites moi signe.

Vous savez, ces articles à la con, qu'on aimerait pas poster et qu'on croit au début qu'on va réussir à trouver un super sujet de dissertation. Un p'tit Harry Potter, 'y a qu'ça d'vrai.