Trois mois d'inactivité, même plus. Il fut un temps où les blogs étaient automatiquement supprimés passé ce délai.
Ce temps est révolu, que l'on regarde du côté de la plateforme ou de l'auteur que je suis. Etais. Je n'ai plus ni le temps, ni l'envie ; j'ai même presque oublié. Je suis passée dire au revoir, peut-être. La décision n'est toujours pas évidente mais me paraît de plus en plus logique. Je me suis construite dans mes mots, ce travail d'architecte est terminé maintenant. Je suis suffisamment finie pour aller au-devant de la vie.
Je suis adulte. Je vis maritalement comme dit la CAF. J'habite dans un endroit magnifique et je travaille dans un autre endroit magnifique. Il me rappelle mes origines, et aussi Twin Peaks pour les scieries, et le Twisted River de John Irving, pour ses camions de grumes. J'ai décidé que je pourrais appeler cette vallée Twisted Peaks si j'avais besoin d'en parler sous couvert d'anonymat, mais cela n'arrivera peut-être plus. J'ai cette fascination pour les scieries, mais encore plus pour les couleurs de l'automne sur les montagnes et les nappes de brume qui s'y accrochent. Chaque matin, je ne regrette pas de m'être levée tôt. Et il y a mon nouveau quartier personnel, qui me fait revivre Strasbourg sous un autre angle, un angle tellement plus charmant que mon ancien quartier gare, ses punks à chiens, ses putes et ses vagabonds saoûls sous mes fenêtres. Mon nouveau quartier, je m'y promène en jouissant à chaque pas. Nous y avons posé notre amour et nous passons notre temps à nous en féliciter.
Et même... depuis que j'ai repris le travail (le vrai travail avec mon bureau à moi et mes patients et les leçons tirées de ma première et ardue expérience), les occasions de faire la fête ne manquent pas, voire commencent à surpasser ce que j'ai connu de vie étudiante ici. Rien ne manque, hormis potentiellement un peu de temps ? Mais même si j'en avais, je ne le consacrerais probablement pas à Citron-ciboulette.
Je suis grande et heureuse.
Ce temps est révolu, que l'on regarde du côté de la plateforme ou de l'auteur que je suis. Etais. Je n'ai plus ni le temps, ni l'envie ; j'ai même presque oublié. Je suis passée dire au revoir, peut-être. La décision n'est toujours pas évidente mais me paraît de plus en plus logique. Je me suis construite dans mes mots, ce travail d'architecte est terminé maintenant. Je suis suffisamment finie pour aller au-devant de la vie.
Je suis adulte. Je vis maritalement comme dit la CAF. J'habite dans un endroit magnifique et je travaille dans un autre endroit magnifique. Il me rappelle mes origines, et aussi Twin Peaks pour les scieries, et le Twisted River de John Irving, pour ses camions de grumes. J'ai décidé que je pourrais appeler cette vallée Twisted Peaks si j'avais besoin d'en parler sous couvert d'anonymat, mais cela n'arrivera peut-être plus. J'ai cette fascination pour les scieries, mais encore plus pour les couleurs de l'automne sur les montagnes et les nappes de brume qui s'y accrochent. Chaque matin, je ne regrette pas de m'être levée tôt. Et il y a mon nouveau quartier personnel, qui me fait revivre Strasbourg sous un autre angle, un angle tellement plus charmant que mon ancien quartier gare, ses punks à chiens, ses putes et ses vagabonds saoûls sous mes fenêtres. Mon nouveau quartier, je m'y promène en jouissant à chaque pas. Nous y avons posé notre amour et nous passons notre temps à nous en féliciter.
Et même... depuis que j'ai repris le travail (le vrai travail avec mon bureau à moi et mes patients et les leçons tirées de ma première et ardue expérience), les occasions de faire la fête ne manquent pas, voire commencent à surpasser ce que j'ai connu de vie étudiante ici. Rien ne manque, hormis potentiellement un peu de temps ? Mais même si j'en avais, je ne le consacrerais probablement pas à Citron-ciboulette.
Je suis grande et heureuse.