Mes quatre dernières heures de cours au lycée sont passées vite et lentement à la fois. Lentement parce que c'était chiant. Vite parce qu'on n'a rien foutu, que j'ai passé ma récréation à vendre quelques billets de théâtre-concert toute seule, et que je suis rentrée chez moi immédiatement après les maths sans passer par la case cantine, ramenée par Juliette. Ca m'a fait tout drôle d'être sur le siège passager avec Juliette au volant. Avec les gens plus âgés que moi (même si ce n'est que de quelques jours), ça passe, mais là, je commence vraiment à ressentir l'envie du permis de conduire. Et je ne vois pas trop quand est-ce que je pourrais bien m'y entraîner avec le bac puis le boulot en juillet. A propos de boulot, j'ai une réunion ce soir, et à propos de bac, j'ai mon Evaluation des Capacités Expérimentales demain. Donc je devrais réviser. Mais je ne vois pas trop quoi en fait, et puis ça m'emmerde.
J'étais ultra-motivée à faire la cuisine quand je suis rentrée. J'ai pris mon bouquin de recettes que je n'avais pas encore testé et j'ai fait la seule chose qui était en mon pouvoir en fonction de ce que contenait le frigo. Ben faudra m'expliquer l'intérêt de garder une poêle qui accroche. Okay, elle était rangée plutôt en-dessous de la pile, mais moi, j'ai choisi ma poêle en fonction de sa taille et celle-ci me convenait très bien. Sauf que mes oignons ont grillé en un rien de temps, alors que mon feu était beaucoup plus faible qu'indiqué dans la recette. Et j'ai laissé mijoter mes tomates deux fois moins de temps que prévu puisque la préparation sentait déjà trop le cramé, j'avais beau touiller sans cesse, il y avait toujours plus de particules noires dans ma sauce. Après avoir retiré ma mixture de la traître poêle, j'ai procédé à un tri sélectif de tous les morceaux de charbon qui étaient assez gros pour être enlevés de ma préparation. Puis je suis allée égoutter mes pâtes. Le nuage de vapeur m'est monté droit dans la gueule, du coup j'ai penché un peu plus la casserole, et derrière le rideau de vapeur blanche, j'ai vu trop tard que je versais la moitié de mes spaghettis dans l'évier. J'ai récupéré tout le bazar tant bien que mal, le pouce gauche enveloppé dans un pansement parce que j'avais mis trop d'enthousiasme dans mon couteau en hachant l'oignon. Ca avait bien commencé, ça ne pouvait que bien finir. Et c'était même pas délicieux. Pendant tout le temps que je valsais entre mes casseroles cramées, mes spaghettis dans l'évier et la boîte de pansement, j'avais une chanson en tête, qui s'appelle Manque de Q. Quand je m'en suis enfin rendue compte, l'ironie du sort m'a fait rire intérieurement. Puis j'ai écouté Seven Nation Army en boucle, à fond la caisse, la version sublimée par nos chers blueseux (je persiste à ne pas écrire le nom du groupe pour ne pas être repérée sur Google). C'est dingue d'ailleurs parce qu'il y a aussi une version un peu plus ska de ce morceau repris par Maroon Five (je crois) qui passe en ce moment à la radio, et le B. Band a fait son propre arrangement avant que ça ne sorte, et qui est vachement mieux. Du coup, Maroon Five a copié les musiciens de mon lycée, mais en moins bien. C'est puissant.
J'étais ultra-motivée à faire la cuisine quand je suis rentrée. J'ai pris mon bouquin de recettes que je n'avais pas encore testé et j'ai fait la seule chose qui était en mon pouvoir en fonction de ce que contenait le frigo. Ben faudra m'expliquer l'intérêt de garder une poêle qui accroche. Okay, elle était rangée plutôt en-dessous de la pile, mais moi, j'ai choisi ma poêle en fonction de sa taille et celle-ci me convenait très bien. Sauf que mes oignons ont grillé en un rien de temps, alors que mon feu était beaucoup plus faible qu'indiqué dans la recette. Et j'ai laissé mijoter mes tomates deux fois moins de temps que prévu puisque la préparation sentait déjà trop le cramé, j'avais beau touiller sans cesse, il y avait toujours plus de particules noires dans ma sauce. Après avoir retiré ma mixture de la traître poêle, j'ai procédé à un tri sélectif de tous les morceaux de charbon qui étaient assez gros pour être enlevés de ma préparation. Puis je suis allée égoutter mes pâtes. Le nuage de vapeur m'est monté droit dans la gueule, du coup j'ai penché un peu plus la casserole, et derrière le rideau de vapeur blanche, j'ai vu trop tard que je versais la moitié de mes spaghettis dans l'évier. J'ai récupéré tout le bazar tant bien que mal, le pouce gauche enveloppé dans un pansement parce que j'avais mis trop d'enthousiasme dans mon couteau en hachant l'oignon. Ca avait bien commencé, ça ne pouvait que bien finir. Et c'était même pas délicieux. Pendant tout le temps que je valsais entre mes casseroles cramées, mes spaghettis dans l'évier et la boîte de pansement, j'avais une chanson en tête, qui s'appelle Manque de Q. Quand je m'en suis enfin rendue compte, l'ironie du sort m'a fait rire intérieurement. Puis j'ai écouté Seven Nation Army en boucle, à fond la caisse, la version sublimée par nos chers blueseux (je persiste à ne pas écrire le nom du groupe pour ne pas être repérée sur Google). C'est dingue d'ailleurs parce qu'il y a aussi une version un peu plus ska de ce morceau repris par Maroon Five (je crois) qui passe en ce moment à la radio, et le B. Band a fait son propre arrangement avant que ça ne sorte, et qui est vachement mieux. Du coup, Maroon Five a copié les musiciens de mon lycée, mais en moins bien. C'est puissant.
Je n'ai pas percuté. Je le sais mais je n'ai pas validé l'information. Ce n'est pas flagrant. Je devrais me l'écrire sur le front pour qu'on me le rappelle à longueur de temps. Pour que j'enregistre. Pour que j'intègre la notion de fin. Bordel de.