Vendredi 23 juillet 2010 à 22:23

Les gens, ce soir je ne développe pas parce que demain encore je me lève tôt pour une heure de conduite avec l'auto-école, et je suis tombée malade et évidemment c'est soit-disant parce que je manque de sommeil. Dès que j'ai un truc qui ne va pas, ma mère veut que ce soit parce que je suis fatiguée. Gonflant, mais là n'est pas la question.

Les gens, j'ai trouvé un appart'.

Le discours débile de mon père l'autre soir, je savais très bien que ce n'était que de la gueule et qu'il ne le mettrait pas en application. C'est juste sa saloperie de manie de jouer au gros con de temps en temps qui m'a mise hors de moi, rien que le fait qu'il ose en parler, même si je sais qu'il ne le fera jamais, me fait sortir de mes gonds. Mais donc, nous étions à Besançon aujourd'hui et nous avons passé la journée à sillonner les rues du centre-ville entre les différentes agences, les appartements et la fac. C'est d'ailleurs dommage que je n'aie pas trop de temps pour vous raconter, parce que l'inscription à la fac, c'était épique. Heureusement que je m'y attendais. Et il faudrait aussi que je vous décrive les studios invraisemblables dans lesquels j'ai mis les pieds, parce qu'évidemment ceux que nous avions repéré sur internet n'étaient pas disponibles. Au final, vers 17:00, après avoir fait d'innombrables allers-retours dans certaines rues, nous avons signé un contrat pour un des studios de la première agence. Evidemment, c'est plus cher que prévu, et en plus il n'y a pas de frigo, mais c'est de loin ce que l'on a vu de mieux de toutes nos escapades. Donc ça y est, j'ai un futur chez-moi. Dans la rue de la Mouillère, sympathique, non ?
Et j'ai terminé mon travail en centre aéré hier, c'était fort en émotion, j'aimerais tellement écrire sur Oscar et sur mes collègues Marie-Laure et Laëtitia qui m'ont donné envie de pleurer... Mais ce sera pour une autre fois. Dimanche matin à 6:00 je pars en vacances. On va se retrouver en août sans que je me sois rendue compte de rien.

Mardi 20 juillet 2010 à 20:04

<< ...sinon ça va être moche. Et avec Fastoche, rien n'est moche.
- [Rires] Et quand t'es avec tes copains, tu leur parles aussi de Fastoche ?
- Non mais presque.
- Presque ?
- Dès que je pense à un animal, j'ai la chanson attitrée qui commence dans ma tête, à table quand je veux dire bon appétit ça sort en chanson, et quand j'essaye de m'endormir j'ai la chanson des crocodiles qui tourne en boucle ! >>

En gros, c'est ça. Et je parle à mon frère comme aux enfants de trois-cinq ans, alors que bon, il va bientôt avoir treize ans.

J'ai sorti de ma poche une petite cloche
Pour dire à mes amis que le goûter est mis
J'ai attendu une heure en mangeant des p'tits beurres
Comme ils n'arrivaient pas j'ai tout gardé pour moi

A table, à table, les grands et les petits
A table, à table, à tous bon appétit
Merci

Bon appétit, titi, titi,
Laroupilatatchoum, tatchoum, tatchoum,
Bon appétit, tiiii !
Bon appétit, tiiii !
Bon appétit, titi, titi,
Laroupilatatchoum, tchouuuum !

Bon-a bon-a...ppétit !
Merci merci... beaucoup !
A vous à vous... aussi !

En exclusivité pour vous, le répertoire d'avant manger, au cas où vous ne l'aviez pas compris.

http://img192.imageshack.us/img192/5908/img0339y.jpg
Mais ça par contre, c'est Luc.

Vendredi 16 juillet 2010 à 22:23

Il s'est remis à faire chaud et les enfants étaient censés pouvoir profiter de la piscine cet après-midi. Mais l'eau était vraiment trop froide, alors ils ont du se contenter de jouer avec des bassines et des arrosoirs. Marie-Laure a pris un pulvérisateur et s'est amusée à envoyer un peu d'eau sur tout le monde, ce qui était plutôt agréable (pour l'info, Marie-Laure c'est une animatrice, pas une gamine). Alors évidemment, les enfants ont voulu faire pareil et ont rempli leurs arrosoirs.
- Non Noé, pas sur moi. Tu peux arroser quelqu'un mais pas moi. Tu vas arroser qui ?
- Toi !
- Non pas moi. Qui tu vas arroser ?
- Elle !

Et comme elle c'était moi, je me suis retrouvée avec une horde d'enfants à mes trousses, et je me suis faite arroser de partout. Il a ensuite fallu que je me venge, et la grande bataille commencé. Marie-Laure et moi avons fini trempées de la tête aux pieds. Une fois à égalité, nous avons décidé de nous en prendre à Julie pour marquer son dernier jour. Une fois mouillées toutes les trois, nous avons profité de nos cruches en main pour arroser les fleurs. Je pensais qu'on en avait terminé. J'arrosais innocemment nos plantations, tournant le dos à la cour, quand elles m'ont renversé une cruche entière dans le dos. Celle-là, non seulement je ne m'y attendais pas, mais en plus je peux vous dire que je l'ai sentie ruisseler à l'intérieur de mon pantalon. Les enfants convergeaient vers moi avec leurs gobelets remplis d'eau, il a suffit que je leur dise : "Non pas moi, allez arroser Marie-Laure !" pour que je sois vengée. Et je n'ai pas loupé Julie non plus. Nous nous battions en braillant pendant que les parents arrivaient pour chercher leurs enfants, c'était comique. La fine équipe. C'est vrai que ça fait deux semaines que je vous dit que les enfants, c'est cool, mais je ne vous ai pas encore raconté que mes collègues aussi sont super. Le rêve pour un boulot d'été.

http://img249.imageshack.us/img249/5708/img9519.jpg
Et comme je n'ai pas de photos de circonstance en magasin, je vous laisse avec ça, je tenais à conclure sur une note joyeuse.


Jeudi 15 juillet 2010 à 23:20

J'ai passé une tellement bonne journée de boulot que j'avais envie d'en parler, mais en fait je ne sais pas comment m'en sortir sans entrer ni dans l'accumulation d'actions, ni dans la niaiserie, parce que oui, je deviens niaise en voyant certains gamins. Et en plus on était au zoo ce matin, et je vous raconte pas le bébé panthère avec ses grands yeux bleus qui posait ses pattes contre la vitre... Niaise, donc. Mais en même temps, quand on voit Corentin tellement gentil qui ne demande qu'à rester avec toi et qui courre dans tes bras quand tu arrives le matin, ou Oscar le magnifique qui est adorable à la fois physiquement et de par son attitude, difficile de résister. Et les garçons me plaisent plus, parce qu'ils n'ont pas le côté peste des filles du genre j'suis-plus-ta-copine. Mais bon, j'aime aussi les filles, faut pas croire, il y en a de très mignonnes. (Que ceux qui me prennent pour une pédophile sortent immédiatement, non mais). Et les gamins, garçons ou filles, sont tous fascinés par mes grains de beauté. "C'est quoi ça ?", voire "T'as un bouton ici ?". Alors je leur explique que ce sont des grains de beauté, et je montre que j'en ai plein les bras, et après ils cherchent les leurs, ils sont rares et minuscules. Ce qui est moins marrant, c'est quand ils dénichent un véritable bouton derrière mes cheveux et qu'ils font la différence.
C'était donc une chouette journée, après le zoo ils m'ont fait dessiner des loups et des renards et des faons, et j'ai joué au Memory avec deux trois petits mecs, qui m'ont battue à plate couture. C'est dingue quand même. Je reste très frustrée de ne pas avoir le droit de les photographier, non seulement pour avoir des souvenirs, mais en plus il y a de quoi faire de sublimes photos. Et en plus je ne sais pas avec quoi illustrer mes articles.

http://img257.imageshack.us/img257/1848/img0199ub.jpg
Du coup je place cette photo avant de la trouver trop moche, je ne sais pas pourquoi mais elle me fait rire un peu. On dirait une pub pour l'arrière plan. C'est Céline qui l'a faite.

Mardi 13 juillet 2010 à 23:42

J'étais à Besançon cet après-midi, dans le but d'aller à l'agence immobilière. Mon père a pu se libérer tôt du boulot (il valait beaucoup mieux qu'il vienne avec nous), sauf que si c'était tôt pour finir une journée de travail, c'était déjà tard pour se rendre cent-vingt kilomètres plus loin. Une fois dans la ville, nous avons perdu du temps parce que nous ne trouvions pas les bonnes rues, et nous avons fini par nous garer et continuer à pied après avoir demandé notre chemin à un passant. Sauf qu'il fallait remonter toute une rue avant d'arriver au n°25 de la rue de Dôle, alors que nous voulions nous rendre au 83. Et évidemment, Google Maps s'était totalement planté et nous avait indiqué le numéro 83 du mauvais côté, vers le début de la rue. Heureusement que j'ai vite compris qu'en passant du 25 au 19, on allait dans la mauvaise direction... même si ce fut une excellente raison pour que mon père se mette à pester et à engueuler tout le monde, parce qu'il lisait le plan, lui. Oui mais que veux-tu, Google Maps c'est de la merde quand il s'agit de donner une adresse précise à l'intérieur d'une rue. Donc, après avoir marché au pas de course sous le caniar tout le long de la rue de Dôle (il était déjà 17:00, l'agence fermait à 18:00, et nous avions fait une heure et demi de route pour venir visiter), nous sommes arrivés à l'immeuble le Major et avons encore du chercher la bonne entrée et la localisation de l'agence dans l'immeuble. Arrivés à 17:15, on nous a dit qu'il était trop tard pour visiter. Nous avons expliqué que nous avions fait notre possible pour venir, parce que nous n'habitons pas la porte à côté et que nous travaillons, et la vieille nous a répondu : "Ah mais Mulhouse c'est pas à trois jours d'ici non plus ! Et puis les gens ils pourraient venir aussi le dimanche, nous on s'en fiche, on serait pas là !". Cette connasse n'arrivait pas à comprendre qu'on était trois à travailler et qu'on pouvait pas facilement trouver d'arrangement pour se pointer à Besançon dans la semaine avant 17:00. Heureusement, la jeune était sympa et a accepté de nous emmener visiter Sirius. Sirius est leur seule résidence près du centre, où se situe ma future fac, tandis que toutes les autres résidences se trouvent dans le quartier étudiant, à vingt minutes en bus de cette fameuse fac. C'est donc la seule résidence qui serait arrangeante pour moi, mais évidemment une des plus chères... La jeune au moins, elle comprenait que même si mes parents peuvent prendre un jour de congé exprès pour aller à Besançon, moi, je ne peux pas prendre un jour de congé pendant mon job d'été ! Et comme mon prochain jour de libre est vendredi prochain, faut pas non plus traîner, c'était aujourd'hui ou jamais (on est déjà assez à la bourre comme ça, et c'est pareil pour le permis, mais passons). Charline, qu'elle s'appelle, nous téléphonera jeudi pour nous donner les prix exacts des apparts visités. Je ne saurais donc absolument pas dire si cette visite était concluante ou pas, disons que ça a un peu fait avancer les choses.
Après la visite, nous sommes allés nous promener au centre-ville, et même dans la cour de la fac. Je peux vous dire que c'est joli. Il y a une petite cour carrée qui fait très Poudlard, franchement, ça donne envie d'y passer du temps. Et le reste du centre est magnifique. C'est plein de vieilles pierres, les magasins et les bistrots font envie. J'aurais presque envie de dire que c'est encore plus beau que Strasbourg, mais peut être que c'est parce que j'ai une vision estivale de Besançon. Le soleil brillait, il faisait chaud, il y avait plein de gens dans les rues et aux terrasses, et des gens beaux, bref, ça sentait les vacances, alors que mes visites à Stras cette année ont été hivernales : le marché de Noël avec Diane, Hamletas le 23 décembre, et mon dernier passage remonte aux JU de février. Je ne suis donc peut être pas objective pour effectuer la comparaison Strasbourg/Besançon. Quoi qu'il en soit, la ville m'a beaucoup plu. C'était dingue de penser que bientôt ce sera ma ville, alors que je n'ai même pas encore bouclé mon inscription à la fac et que je ne sais toujours pas où je vais me loger. Et je ne sais ni si la fac va me plaire, ni combien de temps je vais y rester. Ca fait beaucoup d'incertitudes tout ça, mais ce n'est qu'une infime partie de toutes les incertitudes qui flottent dans l'air en ce moment. Accompagnées d'un suspens terrible. Troublante découverte.

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