citron-ciboulette

Est-ce que c'est mal ?

Article sans but précis, la photo est très laide, mais j'ai une folle envie de poster. Ce miroir est dégueulasse. Faudrait que je le lave. Et que je passe l'aspi aussi, tant qu'on y est, ça fait au moins 2 semaines que je le dis (oui chez moi l'intervalle entre 2 passages d'aspirateur ne se compte pas en jours mais en mois !). Les (vieilles) photos potables ne s'accordent pas avec ce genre d'article inutile (mais quel article n'est pas inutile, au fond ?) et il faut que j'en fasse des nouvelles. Oh oui oui oui, plein de nouvelles photos, j'ai déjà tout en tête, il me faut juste trouver le temps et un fond. J'aimerais bien changer d'avatar. C'est vrai quoi, celui-ci est bien joli mais il traîne là depuis trèèèès longtemps. Je crois que c'est surtout le bordel à mes pieds qui me gêne. J'aimerais quelque chose de mieux fait. Je suis blanche comme un cul. Je suis effrayante. Je me dois d'écrire un troisième article ce matin pour ne pas laisser cette photo souhaiter la bienvenue aux visiteurs.

On dirait qu'avant tu ne savais pas ce qu'était la vie. On dirait qu'avec moi, il n'y avait rien. On dirait que je n'ai jamais été là pour toi. On dirait qu'il n'y a qu'Elle* qui ait su te comprendre. Que moi je n'ai servi à rien. Que je ne suis là que pour passer le temps. Je sais que c'est faux. Je le sais très bien. Mais voilà l'impression que tu donnes. Et tu te dis "Toi aussi maintenant ?" Tu soupires. Tu ne comprends pas ce qu'on a tous. Tu dis que tu ne vois pas en quoi cela les dérange ? Moi si. Moi je vois. Parce que la jalousie me bouffe quand tu me parles d'Elle* avec ce regard perdu dans le vide, dans un monde que toi seule peut comprendre. Je voudrais tellement occupper cette place, la plus haute. C'est égoïste, je sais. Mais c'est humain. Je me sens petite et inutile. Personne ne peut comprendre, personne, tu le dis. Et j'approuve. Ca me dépasse. Tu vas m'en vouloir. Tu vas m'en vouloir parce que tu croyais pouvoir compter sur moi. J'ai longtemps hésité avant d'oser l'écrire. Mais pour une fois, dire les choses à moitié ne suffisait plus. Je t'aime, tu sais.

Pratiquement une semaine d'absentéisme, bah, quelle horreur ! Ce n'était pas par manque d'inspiration mais plutôt par manque de temps. J'étais vraiment surbookée ce week end (hu, Mitch <3), mon chômage en est la preuve. Je ne vais pas tout raconter dans les détails comme j'aurais voulu le faire, un brevet blanc raconté en long et en large ça ne donne pas envie de continuer. Disons simplement que les sujets de brevet en histoire géo, c'est comme les candidats aux élections présidentielles, il ne faut pas choisir le meilleur, faut choisir le moins pire. La prochaine fois qu'on me demande si je préfère le téléphone ou MSN en cours d'anglais, je réponds le téléphone !

- On toque. Ouais ?

- Eh, on est pas en forfait Zap, nos invités arrivent dans 20 minutes, t'es pas lavée, t'as pas aidé à préparer, rien.

- Bon bah, il paraît que je dois raccrocher.

49 minutes, ouah ! Tout ça pour un renseignement que tu aurais pu lire sur les paperasses qu'on nous a donné ! Mais bon, je ne vais pas râler ! Au contraire, on devrait faire ça plus souvent. Et au téléphone je ne suis pas fatiguée. Par contre, maintenant que j'y pense, je me dis que c'est peut être bien parce que j'ai passé 50 minute sur le balcon dans la nuit que j'ai la crève aujourd'hui. Beuh. Heureusement qu'il existe des 'relations' qui se trimballent avec des boîtes de Dolliprane pleines. Je me suis arrachée de dessus mon lit pour venir poster, mais si je ne l'avais pas fait je me serais endormie et je n'aurais pas pu manger.

Luc a voulu me refiler un t-shirt de Marylin Manson. Quand je lui ai dit que je n'écoutais pas ça, il a répondu 'T'aimes pas Marylin Manson ? Ben c'est pas grave, on ira voir autre chose aux Eurockéennes'. Il m'a bien fait comprendre que j'aurais droit à un deuxième concert dans l'été avec mon oncle, si il y a quelque chose d'interressant à aller voir. Ouah ! J'ai même eu droit à un poster géant. Le problème c'est que je sais pas où le mettre.

J'attends toujours me Marco me dise quel âge il a. Youhou ? T'as pas vu ma question ?

Si je me suis arrachée de mon lit, c'est quand même, pour ça, c'est quand même pour toi. Je t'aurais bien offert un cadeau, n'importe quoi comme connerie, mais je vais devoir me contenter de cet article pour te souhaiter un

JOYEUX ANNiVERSAIRE

digne de ce nom, mon Niko. Il y a un an à peu près débutait notre amitié, je me rappellerai toujours qu'on a écouté "L'Aventurier" plusieurs fois assis dans la cour pendant la "grève". Si c'était pas quelque chose, les manifestations collégiennes, ce jour restera à jamais gravé dans les mémoires ! 2 mois après, c'était changement de registre, mais passons, je ne suis pas là pour évoquer le passé. Aujourd'hui tu as 15 ans. Non, pas de phrases débiles du style "tu es un homme maintenant !" ! Mon cerveau est lent ce soir, je vais devoir me pousser à d'intenses réfléxions pour écrire quelque chose de chouette. N'empêche que le "Lusendu" sur ma main accompagné d'un charmant monsieur bouche m'ont donner l'air bien con pendant ma scéance d'accuponcture. "Lise t'as écris quoi sur ta main ?" Et j'étais partie pour un fou rire que j'ai eu du mal à stopper, j'ai même réussi à faire tomber 3 aiguilles sur 4 dans mon cou. Il faut dire qu'il n'y a vraiment que TOI pour inventer des trucs pareils ! A quand un blog pour que je puisse me pisser dessus à distance ? Dévellope ton imagination, mon vieux, devient manequin, écrit en rose, porte des futes moulants, lance toi dans l'art du portrait, participe en cours si tu veux, tu seras toujours le même pour moi, je crois, Niko. [la séquence émotion a été coupéeau montage].

J'aimerais entendre ce que je n'entends plus, ce que tu oses répéter à d'autres mais pas à moi, de peur peut être que j'interprète mal. Non je ne crois plus aux sous-entendus. Loin de là d'en inventer quand il n'y en a pas. J'ai juste besoin de ça, parce qu'ils, elles m'ont volé ces mots. Parce que je ne suis pas dans de bonnes dispositions pour t'imaginer dans l'avenir. J'en veux aussi, j'en veux encore. C'est rien, c'est tout, je suis paumée. Et je ne suis pas sourde. Ca va pas ? Non. Pourquoi ? Parce que. T'y peux rien. Mais j'ai compris. J'en avais peur, mais voilà. Pique sur pique. C'est débile. Et on le sait. Je dois tirer la tronche jusqu'à parterre pour obtenir quelque chose. Tu m'expliques pourquoi j'ai besoin d'être méchante comme ça ? Je me casse la geule dans ta direction. J'y peux rien, c'est l'attraction terrestre, mais niveau humeur, je suis une girouette. Comme l'aiguille d'une boussole dérèglée. Je déteste le monde entier par moment. Maintenant, par exemple. Dans 10 minutes, je regretterais d'avoir écrit. Ne dire que les choses qu'à moitié. Toujours. Parce qu'au fond je sais que je n'ai rien à dire. Que j'ai trop d'imagination, que j'exagère et que je vais causer un orage avec un souffle de vent. On a du rêver alors ? Oui c'est ça, on a du rêver.