Vendredi 14 décembre 2007 à 19:03

501, les amis.

501 articles, et 100 pages. 501 articles pour un an, huit mois et quatre jours. 501 articles, et les commentaires je les compterais pas. Non mais vous imaginez si je devais me taper l'addition de 501 nombres ? Evidemment que j'utiliserais une calculette mais je devrais quand même faire l'inventaire. 501 et du bonheur. Mais pas que du bonheur pour tous les 501. C'est 501 et un éventail de sentiments divers. 501 articles et trois amours différents. 501 articles différents, tout simplement. Beaucoup de radotage aussi. Si ça se trouve, j'ai peut être commis l'erreur de poster deux fois la même photo. Mais 501 et au moins 250 photos différentes. Pas énorme, 250. Ca fait pâle figure à côté du demi-millier. Donc c'est décidé. Dans un an, huit mois et quatre jours, promis, un mille-et-unième article. Ou peut être même avant, qui sait. 501 articles depuis le début pour une moyenne de plus de 20 articles par mois. Je me connais, à ce rythme là, je devrais y parvenir. Bon ça tombera en plein dans l'année du bac, alors pas de grands projets. Si c'est un autre obstacle qui vous trotte dans la tête, je vous arrête tout de suite : hors de question de tuer Citron-ciboulette. Oui, je crois parfaitement que dans plus d'un an et demi, je n'aurais pas envie de changer de blog. La preuve, c'est que depuis sa création, j'ai changé, il a changé avec moi, et nous sommes toujours là. Je suis toujours là, car mon blog est devenu une partie de moi. C'est un peu honteux à dire que quelque chose de virtuel fasse partie de soi, mais je ne pense pas pouvoir vivre sans exposer ainsi ma vie. C'est devenu un besoin bien avant que je le consomme. J'avais ce besoin de faire partager mes écrits avant d'avoir internet. Mon journal intime ne me suffisait plus. Ecrire pour moi seule ne m'avançait à rien. Alors j'ai continué sur le web. Voilà pourquoi mon blog est si...personnel. 501 bouts de personnalité. 501ème article, une photo à la con, et je ne suis même pas sûre d'avoir bien écrit le titre.

Vendredi 14 décembre 2007 à 18:21

Une fois de plus, je n'aime pas être une femme. Comprenez, quand on veut les avoir on les a pas et quand on les veut pas on les a. Le hasard était d'humeur ironique ce matin, l'enfoiré. "Dis moi tout ce qui t'as rendu content aujourd'hui." A cette heure-ci Maxime et mon père sont probablement au même endroit ; au lycée. Les réunions parents-profs, sans moi, merci. Mon père doit avoir un égo énorme pour avoir envie de se fader la même chose chaque année. Il répond lui-même "Ce qui veut dire que je le suis, moi ? Sûrement." quand je dis "Je ne suis pas assez mégalomane pour penser que ce sont tous les autres qui ont tort et seul moi qui aie raison." Enfin. Toujours est-il qu'il y a deux heures, au moment de l'écriture, Maxime a regardé par la fenêtre et a dit "Mon père est déjà là." Il est parti il y a deux heures et il me manque déjà tellement. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais, et m'endormir là, dans ses bras. Je sais que j'ai mal commencé mon texte pour parler d'amour, j'aurais du jeter les mots en bordel, en foules de sentiments trop forts pour être distingués les uns des autres. 15:10. De rien. Et ton odeur qui n'est même pas restée sur l'oreiller. Ma chambre sent juste les huiles essentielles qui débouchent le nez sur un mouchoir. Ouh. C'est mon cinq-centième article les amis. Corps à corps, coeur à coeur. Battant ensemble, BOUMBOUM, BOUMBOUM.

Rayon de soleil. Tu vois Clo, l'ours était bien sous l'oreiller. Et mon pyjama avec.

Mercredi 12 décembre 2007 à 19:06

Par versager le Mardi 11 Décembre 2007 à 09:17
Si tu veux raconter des choses inouïes, racontes nous des choses qui n'existent pas.
Ce matin, un lapin a tué un chasseur. Et la lumière dans ma rue, c'est un fait réel, n'existe plus. Ca fait cinq jours que les lampadaires ne fonctionnent plus et que je sors et rentre chez moi à l'aveuglette. Eh oui, je prends le bus dans la nuit, matin et soir. Aujourd'hui par exemple, mercredi, 8h-17h, une seule heure de libre, sans compter les deux récrés et le repas qui aditionnés font une heure, et l'impression de n'avoir rien foutu de la journée. Peut être parce que la pression du théâtre pour vendredi prochain a été retirée. "Alors ce qui est bien, c'est que ça y est, on commence à voir que vous êtes motivés, que vous avez envie de jouer, vous connaissez vos textes, ça c'est le point positif, mais par contre, ce qui est moins bien, c'est pour l'instant, vous êtes encore complètement nuls." M. le prof de théâtre, ou l'art de remballer ses élèves. Tout en finesse. "Non mais faut dire les choses comme elles sont." D'accord. La franchise est la meilleure des solutions. Mais bordel. J'ai un bout de texte qui dit "Sa violence était verbale surtout, dans ces mots comme "nul", "minable", "lamentable", qu'il nous projetait au visage". Bien sûr il est pas comme ça le monsieur. Au contraire il pelote tout le monde, mais personne ne râle parce qu'il est trop sexy pour ça. Sinon y a l'assistant Florent qui est lui aussi un professeur, mais que, VIP du théâtre que nous sommes (grosse pensée pour le passage cantine où il suffit de dire "théâtre" en brandissant ta carte pour avoir l'accès), nous tutoyons, lui, il est toujours content. Avec lui tout est génial tout est super. Mais bon en même temps c'est pas lui le prof de théâtre. C'est pas lui le comédien d'expérience qui peut nous juger à notre juste (?) valeur. Donc voilà encore deux choses qui n'existent pas : une cohésion de groupe, et le talent des nouveaux. Dont je fais partie, bien évidemment. Et pour continuer dans le sujet "groupe qui ne fonctionne pas", voilà l'avis exact du conseil de classe : nous sommes tous bien sympathiques (on susciterai même de l'attachement chez Monsieur K.) mais extrêmement fatiguants. Pour 33 élèves, 23 dont la moyenne se situe entre 10 et 15. Plutôt pas mal je trouve. Les 10 autres sont répartis sur deux catégories ; 9 n'ont pas la moyenne, et le seul qui est au dessus de 15, c'est moi. Ne m'en voulez pas.

Lundi 10 décembre 2007 à 18:27

Je raconte toujours la même chose. Je fais chier.

Samedi 8 décembre 2007 à 13:19

Non, mon blog n'est pas devenu lieu d'étalage de mièvreries. Y a d'autres choses dans la vie. Même si en ce moment vous n'en avez pas l'impression... Si si, il y a d'autres choses, à commencer par le théâtre, par exemple, je dis le théâtre parce que ça m'évitera de citer des noms en m'embarquant dans le chapitre "amitié". Comme si ça ne vous suffisait pas de lire mes radotages amoureux, je vous épargnerai les séquences émotions pour tous les gens qui le méritent (ça les gens ça veut dire que je vous aime quand même). Et voilà même quand je ne veux parler à personne d'autre qu'à moi-même je m'étale. Et là vous allez bien évidemment me dire qu'un blog est fait pour être lu par des lecteurs (on se croirait dans un cours de Monsieur K.) alors pourquoi ne veux-je parler qu'à moi même ? Hum vous avez raison. Mais on va dire que me parler à moi-même ou parler à tout le monde inconnu en même temps, c'est pareil. Quelqu'un et personne, c'est la même chose. Enfin bon de toutes façons je ne suis pas normale. Pas normalement constituée, mais une énorme lueur d'espoir, que dis-je si elle est énorme ce n'est pas une lueur, c'est une étoile d'espoir qui me dit qu'on va réussir à l'emporter sur Mère Nature. N'entrons pas dans les détails. Je me réjouis d'avance. Hier soir j'ai entamé un nouveau gel douche soit disant parfum lotus mais j'aurais plutôt dit qu'il sentait les chiottes. Plus précisément, les chiottes qui sentent bon, mais même, c'est plutôt désagréable de sentir le WC. Ou plutôt de désodorisant pour toilettes. Oui ça doit être ça. Vous avez vu mon énorme prouesse de vocable, j'ai utilisé trois termes différents pour désigner les commodités (han et de quatre !). Bon j'ai aussi usé des trois registres différents. Enfin là je délire graaaave. Le weekend dernier, j'ai posté deux articles qui ne racontaient PAS ma vie. Applaud. Je suis une divinité.

Bouh, la vieille photo. Faut que je me remette à la capture d'instants. Et ce vieux tapis pourri sera remplacé à Noël. Et j'ai regardé 2001 hier soir.

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