Vendredi 7 décembre 2007 à 19:19

Dans vendredi 7 Décembre, il y a vendredi, et il y a le chiffre 7. J'ai sorti le même genre de conneries il y a deux semaine. Déjà ? Des vendredis, il y en a toutes les semaines (et encore heureux !), mais des 7, il n'y en a qu'un seul par mois. Un mois. Un mois déjà. Bon. En vrai il y a un mois j'étais encore schizophrène. Mais deux jours après, Sméagol s'est débarrassé de Gollum, et alors je n'avais plus qu'une seule route possible ; la meilleure ; celle qui, depuis ce jour-là me rend heureuse. L'amour avec lui. Dans mon dos, un mur, pourquoi regarder en arrière ?, dans mes bras, lui, devant, mon futur sans obstacles. Je carpe diemise un max (ha ha le jeu d'mot merdique)(à max pas à carpe diemise). Enfin cet article n'est pas vraiment fait, au départ, pour raconter des conneries avec moult métaphores foireuses. L'essentiel est là : je l'aime.

Mercredi 5 décembre 2007 à 18:56

En fait je devrais encore vous parler du théâtre, vous dire que hier, deux des acteurs du la pièce de vendredi soir sont venus nous voir pour nous apprendre plein de choses. Vous dire que pour que mes textes deviennent un réflexe, je devrais le répéter en remplissant un sac, en vidant le sac, en replaçant les affaires à leur place et en les remettant dans le sac. Il paraît que quand on arrive à préparer ses bagages sans s'arrêter, on connaît le texte. Je m'y mettrais dès que je pourrais. Vous dire aussi qu'après les questions et les réponses, monsieur le professeur a proposé de leur montrer un échantillon de notre pièce, que je l'ai entendu dire à un partenaire "Tu veux jouer Franck Eskenazi ?" et que du coup l'échantillon est tombé sur une de mes scènes. Celle de la baffe monumentale de la main gauche. "Fait gaffe, j'ai la décoche gauche facile." Tout ça je vous le raconterais bien plus en détails, dans ma nature de sale bavarde, mais il paraît que je dois me mettre aux mangas, alors j'me contente du vite fait. Et ça, c'est du bonus bonus.

Mercredi 5 décembre 2007 à 18:48

Ce genre de journée, une journée comme une autre, avec ses joies et ses peines, pas mal de peines ce matin d'ailleurs mais déjà dissipées. Quand un parent interdit une chose à son enfant et que l'autre parent la lui permet en douce, c'est mauvais pour l'éducation. Mais on s'en branle. Ca nous arrache des sourires jusqu'aux oreilles, parce que vendredi ça fait un mois et qu'on pourra fêter ça. Et en parlant de mois. C'est fou la beauté du ciel, coucher, couleur, lever, orange, turquoise, paradis. Ca fait trois mois que j'en prends plein les yeux. Plein la gueule, soir et matin, maintenant, des fois, il fait nuit dans le bus. Et d'autres fois on voit les Alpes, ou alors des nuages qui roulent à l'horinzontale, comme des vagues, par la baie vitrée du dernier étage. Y a aucune poésie dans ce que je raconte, pardonnez-moi. J'aimerais pourtant. Mais sachez qu'il y a trois mois, quand j'ai haussé les épaules pour ne pas lui faire de compliment alors que je venais tout juste de le rencontrer, il attendait précisément que je le contredise. Alors mon pote le hasard et moi, on se marre bien. Enfin le hasard, que dis-je. Je vais finir par croire au destin. En fait j'y crois même sûrement déjà. Et je me retiens de chanter sur le chemin de la maison, les mains dans les poches de ma veste de yéti ouverte, c'est plus pratique, l'écharpe en laine ne formant qu'un seul tour autour de mon cou, elle est trop courte pour deux, et forcément, la musique dans les oreilles, le pas au rythme de la plus célèbre chanson de Muse. Elle tombe toujours au moment de rentrer ; c'est parfait pour la marche. Et quand je me dis que la journée s'est bien terminée, bruyament autour de la table du salon avec Clo and co, voilà que ma mère sort la pâte à Manalas. Les amis non alsaciens, je regrette sincèrement que vous ne puissiez pas connaître les joies d'un repas de la Saint Nicolas. Même si mon entourage alsacien lui-même est choqué quand je parle de sandwichs manala-saucisse dans le chocolat chaud. Le meilleur repas de l'année !

Mardi 4 décembre 2007 à 18:48

La vente de rose. Ce truc con qui fait que quand la sonnerie retentit dans les bâtiments et que la porte s'ouvre, il est là, en face, dans le couloir, les yeux qui pétillent, les mains dans le dos, et qu'au moment où je l'embrasse il glisse une fleur entre nous. Rose rose. Si j'en avais moi-même acheté une pour un euro, (peu importe la couleur), j'aurais pu dire que la vente, c'est ce truc qui rapporte des sous au Sidaction, mais comme les vendeurs ont ommis les capotes dans certains emballages, je préfère ne parler que de ma gueule. Bien sûr quand je le vois, là, dans l'encadrement de la porte, je lis dans son regard, je sais déjà tout. Dans l'encadrement des portes, toujours, comme aujourd'hui. Aujourd'hui il n'avait pas d'autre cadeau que sa simple présence, mais c'est tout ce qu'il me fallait. Me retourner et, au moment où je m'y attends le moins, voir son sourire dans mon écharpe, son sourire jusque dans les pupilles, là, dans l'encadrement de la porte.

Dimanche 2 décembre 2007 à 16:17

Le ciel est cassé, tout abîmé, des nuages noirs roulent en avalanche, y a d'l'eau qui tombe, c'est plus étanche. Barré de zigs-zags, de pyrotechnie, fermeture éclair ; de quoi j'ai l'air ? Planté devant ma porte sous la pluie, sans excuses et sans parapluie, j'ai bien mérité ma pneumonie, ouvre-moi chérie. Qu'est-ce qui m'a pris de scier la branche où j'étais assis à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie. Avec une robe super sexy, j'étais pas saoul, j'peux pas plaider la folie j'peux juste plaider la grande, la très très grande connerie. Cette nana, elle compte pas pour moi ; c'est qu'une fille facile, une aguicheuse, une briseuse de couple, une mante religieuse... D'accord, j'arrête d'insulter ta soeur, mais tu dois r'connaître qu'elle est pas farouche. C'est l'moins qu'on puisse dire sans déconner ! Elle m'a fait des trucs genre GRS j'savais même pas qu'c'était possible. Notamment cette position extravagante à mon avis gréco-romaine qui consiste à placer le tibia de ta partenaire derrière la nuque pendant que tu lui maintiens le front avec le men... oui, j'devrais pas dire ça c'est vrai c'est pas très poli j'te demande pardon... Bon oublie c'que j'viens d'dire c'est pas très... Qu'est-ce qui m'a pris de scier la branche où j'étais assis à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie ? Ouvre-moi chérie, allez fais un effort, bah, on tire un trait sur cette histoire, tu... Allez ça va bien maintenant. J'aimerais bien avoir un peu d'soutien. J'voulais pas t'en parler pour euh, pour pas t'inquiéter, mais, ça va pas fort en c'moment, et y a pas qu'toi qu'a des problèmes ! Ah t'es là gna gna gna il m'a trompé avec ma soeur, égoïste, va ! Tu t'rends pas compte du mal que tu fais autour de toi. Tu t'es pas aperçue qu'c'était, un appel au secours qui t'étais destiné ? T'as changé Muriel. T'es plus la même ! Qu'est-ce qui m'a pris... oh arrête de gueuler on dirait ta soeur ça va bien là maintenant ! Ah non, j'lui ai pas fait mal ! Au contraire ! C'est pour pas qu'elle se blesse si j'l'ai ligotée... faut pas forcément voir le mal partout... Si tu va par là j'veux bien reconnaître que... j'ai p't'être fait un faux mouvement, quand, pour préserver l'érotisme, j'ai découpé sa robe avec la... tronçonneuse... j'ai p't'être fait des mouvements un peu amples... bon, ben en même temps fallait bien qu'elle tienne dans la valise, quoi. Qu'est-ce qui m'a pris, de scier cette fille à un moment d'absence, moment d'absence blonde et très jolie, avec une robe super sexy j'étais pas saoul j'peux pas plaider la connerie, j'peux juste plaider la grande, la très très grande folie. Ouvre-moi chérie.

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