Mardi 9 septembre 2008 à 19:28

Cette année on va beaucoup parler de sexe amour, des cours de français au théâtre, tout se rejoint, le sujet plane, le sujet rôde, heureusement qu'au lycée on commence à savoir de quoi on parle. J'ai pris l'option scientifique et ça va être une année hautement culturelle. Les objets d'études littéraires ont l'air passionants, on va se refaire des soirées théâtre (en tant que spectateur), on va remonter sur les planches tous pleins de plumes, on ira au cinéma le vendredi de quinze à dix-sept heures. Enfin, on. Principalement je en ce qui concerne la dernière option. "On va faire un vote. Qui est contre lycéen au cinéma ? Qui est pour ? Seulement deux, c'est tout ? Agah, je suis un scientifique et je veux rester complètement fermé à la culture. Bon ben on va établir une liste des volontaires..." Et c'est tellement vrai. Qui s'est incrit pour aller voir juste trois films dans l'année, le vendredi après-midi au lieu de rentrer à la maison ? Les deux théâtreux de la classe. Comme c'est original. Bandes de gros nuls casaniers qui préfèrent retourner devant leur ordinateur. C'est sûr que c'est tellement important d'être en weekend deux heures plus tôt. Ah là là, ce n'est qu'une première critique, je demande à voir la suite. Moi Jane toi Tarzan. Mais heureusement qu'il y a mon copain le hasard qui a fait que Maxime et moi avons la même prof de français, que sa classe a voté pour les sorties cinéma et qu'on va y aller ensemble. Les gens normaux sont-ils tous en ES ? Bon bien sûr, les goûts et les couleurs, c'est selon, mais le cinéma n'a jamais déplu à aucun adolescent, et ma classe est loin d'être composée d'amoureux des chiffres. Je me trompe ?

"Et puis je traverse le temps je suis devenu omniprésent je suis une super référence je peux toujours ramener ma science moi je vais vite très vite ma carrière est en jeu, je suis l'homme médiatique moi je suis plus que politique car je suis un homme pressé..."

 

Mignone allons voir si la rose...

Lundi 8 septembre 2008 à 18:48

Une petite cure de Depeche Mode, je vais innover et imprimer les paroles, parce que moi qui ai toujours voulu assister à un concert du-dit groupe, je ne connais pas grand chose des paroles exactes, et si je chante n'importe quoi, je ne profite pas pleinement. J'ai lu quelque part - ce devait être dans Psychologies Magazine, le canard qui raconte qu'un enfant de dix ans cherchant à s*domiser un petit de cinq ans est une victime, m'enfin c'est sûrement vrai - que notre corps avait besoin de sentir une résonnance intérieure pour apprécier totalement la musique. Je comprends maintenant pourquoi même quand on a horreur de chanter en public, même quand on chante faux, même quand on y connaît rien, on a toujours envie de pousser la chansonnette en écoutant quelque chose de bien. J'avoue que ça faisait partie d'une de mes questions non-existencielles, pourquoi ce besoin de chanter ? Sinon, je n'ai pas encore commencé la cure de Placebo que j'avais improvisé pendant les vacances, je n'ai pas commencé le bouquin que je voulais lire pendant les vacances, et je ferais mieux de m'y mettre tout de suite avant de devoir entamer autre chose parce que justement, ce n'est plus les vacances ! La répétition du mot vacances est voulue, je sais y a mieux. Je raconte que d'la merde (ce que Chloé est censée faire après minuit, mais je n'ai pas d'excuse, il n'est même pas minuit...). Alors bonne nuit.


"Put your little hand in mine
And believe in love
Put your head on my chest
And breathe love
Breathe love
Breathe love
Breathe love"

Lundi 8 septembre 2008 à 18:03

La rentrée c'est nul, y a du nouveau nulle part sur internet. Les longues journées sont plutôt courtes en fait, deux heures après manger c'est déjà fini, aujourd'hui je n'ai pas subi. Mais demain ce sera reparti, je passerai le seuil de la salle 17 avec mon masque de fille blasée bien en place pour les deux periods à suivre. Pour ça aussi c'est chiant la rentrée ; en quatre jour on se tape deux fois les mêmes journées. Oui parce que "Tu finis à cinq heures demain ?" "Non, à trois." "Mais demain c'est jeudi !" "Ah mais non ! Demain, c'est lundi !", chez nous, on fait des assemblages de bouts de semaines pour former des semaines complètes, du coup notre premier jour de cours est un jeudi avec l'emploi du temps du lundi. Du coup il n'y pas assez de battement entre deux cours d'anglais de deux heures, et on n'a fait ni sport ni travaux pratiques. La rentrée c'est chiant aussi parce qu'on croise nos profs préférés qu'on a pas vus depuis longtemps, et eux n'ont pas un regard pour nous. La rentrée c'est chiant parce que couchée samedi à une heure et demi et déjà réveillée dimanche à dix heures moins le quart, quand la radio s'est allumée ce matin, j'ai râlé en pensée, et je me demande dans quel état je serais vendredi, au bout du cinquième réveil à six heures. Je trouve que je vous parle beaucoup de chiffres, est-ce que c'est la 1S qui fait ça ? La bonne excuse. Mais y a du bon, les amis, vous inquiétez pas, déjà il fait beau, et ça c'est super boostant, et ensuite, il y a demain. Demain c'est mardi donc déjà c'est le moment de retrouver mon chéri en tête à tête comme ça on fera crier personne, à part peut être sa maman si il m'embête un peu trop, et puis surtout, demain midi, on retourne à la maison !

On verra comment ça fait sans vous, même si on s'en doute déjà un peu. On va accueillir les p'tits nouveaux à bras ouvert et rejeter les p'tites nouvelles par quelque moyen détourné. Oui je sais on est méchants, et on le sait tous autant qu'on est, mais sur le coup, on a décidé qu'il était permi d'être extrêmement égoïste.

Samedi 6 septembre 2008 à 18:51

Le coup de barre est passé, j'ai fait des maths en braillant par dessus la voix de Matthew et en encourageant Basile à harceler Diane. Du coup Diane nous honorera de sa présence lors d'une petite sortie-concert. J'ai lu la feuille méthode numéro 1 de ma prof de français, et, c'est vraiment trop drôle, j'ai déjà quelques familiarités avec son dernier conseil pour la prise de notes :  "A portée de main en cours, un crayon de papier pour noter d'éventuelles remarques annexes du professeur, une de ses formules, ses facéties ou autres bons mots... Les révisions vous feront sourire !" C'est que j'ai été à bonne école avec Monsieur K. Oh il ne nous a jamais demandé d'ajouter des notes au crayon, mais l'évidence s'est imposée ; il fallait immortaliser ses plus belles conneries. Dans le genre, on a eu "Elle est pratiquante mais c'est pas une folle de la messe - vous connaissez la contrepétrie." ou encore "Rodrigue rend une visiste de nuit à Chimène, mais il vient de buter son père alors ils vont pas faire de bêtises." et puis l'histoire du prof qui était un être parfait presque immatériel. Alors cette année je vais perpétuer la tradition avec d'autant plus de plaisir qu'elle est autorisée !

"Et donc euh, selon si c'est un homme ou une femme..." "Il dirait jamais le mot sexe !" "Qu'est-ce qu'il y a, j'ai dit une bêtise ?" 

Mercredi 27 août 2008 à 18:44

La conclusion de la journée, outre que j'ai une voix très grave à côté de certaines filles plus âgées que moi, c'est que Bubblestat est bien plus efficace que ma volonté pour faire des travaux d'identification des visiteurs (voir édit de l'article précédent). Pour vérifier mes hypothèses, j'ai choisi mon titre avec soin, vous l'avez peut être déjà constaté. Cependant, je ne tiens pas à tomber dans la vulgarité, surtout si c'est pour attirer les foules. Ca fait déjà trois articles que je ne parle que de visiteurs-statistiques, donc changeons un peu de sujet, moi aussi je me lasse. Le truc le plus évident qui me vient à l'esprit vous a sûrement lassé depuis longtemps, le malheur des autres ça fait chier et leur bonheur aussi (je l'ai peut être déjà dit aussi). Libre à vous de râler parce que je suis répétitive, de toutes façons c'est comme si vous n'étiez pas là [Mais qui qui lit vraiment, en fait ? Peut être que le peu de réponse à mon sondage n'est pas dû qu'à la timidité des lecteurs mais peut être tout simplement qu'il s'agit de mateurs. Je fournit assez de photos faites maison pour dégourdir l'oeil sans se casser le cerveau. La réponse est peut être là.]

Hier soir le parfum de Maxime était incrusté partout sur mes draps. C'était comme s'il avait laissé un peu de lui dans ma chambre. Je n'ai jamais été aussi heureuse en reniflant ma couette.

Voilà pour l'anecdote de la fille qui nage dans le bonheur.

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