Cette semaine, je mange italien, parce qu'avec le retour des tomates et des aubergines, je peux enfin mettre en pratique les recettes de l'Italie de Jamie. Et puis surtout, faire la cuisine est à peu de choses près ma seule distraction autorisée pendant mes révisions. Enfin, cela devrait, en théorie. Mais en pratique, je ne révise pas du tout aussi efficacement qu'au premier semestre. En même temps, en février c'était facile, il neigeait, le vent de Sibérie arrachait les trottoirs ; j'étais plutôt satisfaite de rester cloîtrée chez moi. Alors que cette semaine :
1) Il fait beau et chaud, ce qui donne l'impression d'être déjà en vacances et l'envie de sortir.
2) Il fait jour longtemps, d'où l'impression que les journées sont plus longues, passent plus lentement, et que j'ai plus de temps pour réviser.
3) La neurologie est un puits sans fond.
4) L'année dernière à la même époque, je vivais la semaine de ma vie.
Comment ne pas y penser, surtout aujourd'hui, le 26 mai ? 26 mai 2011, le jour qui dura trois jour, une date dont je risque de me souvenir toute ma vie. Le soir du 26 mai (le VRAI soir du 26 mai, pas le 25 au soir ou le 27 tôt le matin), je me suis présentée et quand j'ai dit que j'allais entrer en école d'orthophonie, j'ai déclenché une machinerie infernale : Mathieu s'est montré plein d'intérêt pour moi. Depuis ce jour, je n'ai pas réussi à m'en défaire. D'abord parce qu'il a usé de tous ses moyens pour que je lui accorde mon attention, puis mes sentiments. Ensuite, parce que depuis sept mois qu'il m'a quittée pour la médecine, je n'ai jamais complètement cessé de penser à lui. Et aujourd'hui, c'est le 26 mai, et je repense à toute cette histoire faite de hasard, et je sais que la raison invoquée pour y mettre fin n'aura plus lieu d'être dans une semaine, après l'examen classant national. Et cela n'y changera rien.
Et il faudrait se concentrer sur la neuro, la linguistique, l'audition, la pédopsychiatrie et la psychologie ?
1) Il fait beau et chaud, ce qui donne l'impression d'être déjà en vacances et l'envie de sortir.
2) Il fait jour longtemps, d'où l'impression que les journées sont plus longues, passent plus lentement, et que j'ai plus de temps pour réviser.
3) La neurologie est un puits sans fond.
4) L'année dernière à la même époque, je vivais la semaine de ma vie.
Comment ne pas y penser, surtout aujourd'hui, le 26 mai ? 26 mai 2011, le jour qui dura trois jour, une date dont je risque de me souvenir toute ma vie. Le soir du 26 mai (le VRAI soir du 26 mai, pas le 25 au soir ou le 27 tôt le matin), je me suis présentée et quand j'ai dit que j'allais entrer en école d'orthophonie, j'ai déclenché une machinerie infernale : Mathieu s'est montré plein d'intérêt pour moi. Depuis ce jour, je n'ai pas réussi à m'en défaire. D'abord parce qu'il a usé de tous ses moyens pour que je lui accorde mon attention, puis mes sentiments. Ensuite, parce que depuis sept mois qu'il m'a quittée pour la médecine, je n'ai jamais complètement cessé de penser à lui. Et aujourd'hui, c'est le 26 mai, et je repense à toute cette histoire faite de hasard, et je sais que la raison invoquée pour y mettre fin n'aura plus lieu d'être dans une semaine, après l'examen classant national. Et cela n'y changera rien.
Et il faudrait se concentrer sur la neuro, la linguistique, l'audition, la pédopsychiatrie et la psychologie ?
Et c'est là qu'intervient la cuisine. Pour ne pas se laisser dépérir.