Vendredi 21 novembre 2008 à 19:44
Lundi 13 octobre 2008 à 18:54
Je me suis fait des nouveaux copains.
Je n'avais jamais vu ça. Se planter devant un arbre et observer un couple d'écureuils qui tournent autour du tronc en se coursant, s'arrêtent de temps en temps pour me fixer, tandis que je m'avance toujours plus près, et reprennent leur course folle... Les promenades en solitaire dans l'enceinte du château qui sert de maison de repos, ça a du bon, même du très bon. Partir pour photographier les arbres, et regarder les écureuils dans les yeux.
Mercredi 8 octobre 2008 à 20:58
Et puis je voyais bien depuis quelques jours l'air exaspéré du Monsieur, et il avait bien raison, comment pourrait-on être prêts pour Noël dans ces conditions ? L'année dernière, on en a pas été capable alors qu'on était sept personnes de moins. En plus cette année il y a l'illettré à qui on aura jamais le temps de tout apprendre. Nous parlerons de la condition d'imbécile heureux un autre jour. Et le monsieur demande du dynamisme, de l'enthousiasme, et en réponse, c'est mou, c'est lent, et ça l'énerve et ça m'énerve et qui ça n'énerve donc pas ? Et puis ils ont commencé à mettre l'ambiance, bien, et j'ai du parler fort pour couvrir leurs voix, et ils ont crié encore plus fort, et on s'est excités tous en même temps, et j'ai grimpé sur la scène, j'ai braillé, j'ai sauté sur la table, je les ai exhortés à hurler, j'ai sauté de la table, et la tension a commencé à retomber, et je me suis laissée tomber sur le cul, essouflée. Je m'étais éclatée, et j'avais l'impression que tout le monde était content.
Lundi 6 octobre 2008 à 18:26
L'autre jour je m'extasiais sur la couverture de notre vieux Parfum familial. Je découvrais la joie d'avoir un livre en dur entre les mains, rien à voir avec les livres de poche dont tout se froisse, se déchire, se gondole, s'efface. Mon Parfum, sa couverture en carton dur, lisse, est recouverte de tissus brun, brodé d'or. Avec le marque-page doré intégré. C'est tout de même mieux qu'un billet Europapark. Et donc, disais-je, je m'extasiais. Le livre, en plus d'être un secret objet de valeur, avait l'apparence d'un objet de valeur. J'ai parlé à mon père de la collection de chez Diane, cuir vert, cuir brun, ça fait plus que classe dans la bibliothèque. "Ben dis donc t'en revient pas ! Attend... il est où mon recueil de poèmes ?". Mon père a fouillé au fin fond de ce qui nous sert de bibliothèque miniature, dans l'angle là où le meuble cache ce qu'il contient, et en a ressorti notre plus bel exemplaire de livre précieux. Reliure de cuir orange, avec des ornements qui brillent. Rien devant, je le retourne, rien derrière. Je regarde la tranche et je lis Baudelaire, Les Fleurs du Mal. Surprise et émerveillement.
Je veux une bibliothèque avec des livres reliés plus tard.
Samedi 4 octobre 2008 à 14:49
CE SOIR SOIREE TARTES FLAMBEES CHEZ DIANE CHERIE AVEC LES ANCIENS THEATREUX !
C'est encore pas ce weekend que j'vais rattrapper mon retard de sommeil.
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