Jeudi 17 février 2011 à 19:02

Alors ça y est, c'est les vacances, depuis déjà trois heures. Je ne m'en réjouis qu'à moitié. Je suis seulement contente d'aller au théâtre demain et surtout de voir Claire à Lyon pendant quelques jours. Et contente que ça ne dure qu'une semaine. Un mois de vacances du 17 décembre au 17 janvier, un mois de cours du 17 janvier au 17 février puis vacances de nouveau, faut pas déconner. La rentrée aura lieu le jour de mes 19 ans. J'ai déjà hâte d'y être. Pour une fois, je vais dire quelque chose de blasphématoire : en attendant, heureusement qu'il y a Facebook et les "amis d'amis".
Allez Lise, maintenant va bosser, tu passes un concours dans une semaine.

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Dimanche 6 février 2011 à 16:19

Non mais tu vois, peut être que je pourrais écrire comme ça, sans même savoir pourquoi ni quoi, et peut être que je pourrais dire que je vous déteste à trop vous aimer, que je ferais bien de me reconstruire une vie, oui mais tu vois, combien de temps vais-je y rester, dans cette vie ? Je n'ai pas vraiment progressé depuis l'année dernière où je ne savais pas ce que j'allais faire de ma vie, ce n'est pas tout de choisir, faut-il encore s'en donner les moyens ; moyens intellectuels, temporels, moyens financiers ? Rien que le mot prépa me donne envie de vomir, et ce n'est même plus pour la raison qui me faisait vomir l'année dernière, ce n'est même plus la colère contre les usines à savoir, contre la déshumanisation des élèves qui ne deviennent plus que des notes, contre la course à apprendre toujours plus de choses qui ne nous serviront à rien dans la vie ; non, aujourd'hui le mot prépa me donne envie de vomir parce qu'il est synonyme de sélection par l'argent. L'éducation, en plus d'être un système de la théorie, est un système du pognon, comme tous les autres. Et ça ne me dérangerait même pas de donner de mon temps et de ma personne contre de l'argent, je crois que je serais plutôt fière de pouvoir dire : "je me suis donnée les moyens d'avoir une véritable préparation, j'ai fait ce choix, je ne dois rien à personne et je mérite mon inscription à la prépa puisque que je l'ai obtenue à la sueur de mon front", mais mes principes subsistent : JE NE VEUX PAS leur donner mon argent. Je ne veux pas les enrichir, je refuse de faire tourner ce système que j'abhorre, je refuse de leur donner raison, je refuse d'entrer dans leur jeu. Je refuse, alors que je pourrais le faire sans problème. Et ce n'est donc pas que pour moi que je dois y arriver sans y laisser mon compte épargne, c'est aussi pour prouver qu'il est encore possible de s'en sortir seul sans se faire sucer la moelle en échange de la réussite. 

Samedi 5 février 2011 à 12:45

Hier, j'étais contente. Je n'avais pas de raison particulière de l'être, mais je crois que j'étais contente parce que j'avais eu une semaine très bien organisée. Pour la première fois depuis la rentrée, j'ai assisté à tous mes cours et j'ai réussi à gérer mon temps entre ceux-ci, ma vie sociale et ma préparation aux concours. Et ma dépendance à True Blood, aussi, que j'ai refilée à Ségo, ce qui nous donne l'air parfaitement attardées par moment. Un des facteurs clés de cette gestion du temps impeccable est mon vélo. Depuis que je me suis acheté des gants, je vais à la fac à vélo, et même si je déteste les cyclistes quand je suis piétonne et que je déteste les piétons quand je suis cycliste, se déplacer en vélo, ça embellit la vie.
Hier, je me suis levée tôt pour prendre le train. Se lever tôt, quand ce n'est pas pour aller en cours, donne l'impression d'avoir toute la vie devant soi. Après avoir mangé des quantités industrielles de riz aux crevettes, il n'était pas encore 13:00 que je me suis installée dans le fauteuil du salon pour travailler. Au bout d'une heure, quand je me suis rendue compte que je délirais complètement si je fermais les yeux, j'ai jugé bon de faire une sieste sur le canapé. Après la sieste, j'ai été d'une productivité rare. J'ai croisé mon reflet dans le miroir, j'avais les yeux alertes, un air très éveillé, limite illuminé. J'ai englouti le fascicule de mise à niveau en langue française puis j'ai continué le travail, dictionnaire à l'appui, avide d'enrichir mon vocabulaire. Je me faisais l'effet d'être dopée au jus de vampire ; je devrais peut être faire la sieste plus souvent. A propos de vampire, ce matin c'était prise de sang, pour qu'on me dise dans quelques jours que mon sang est trop gras. J'ai regardé les petits flacons avec amusement. D'ailleurs, tiens, je me demande si les vampires préfèrent le sang avec ou sans cholestérol. Si c'est avec, je dois être délicieuse.

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L'activité anti-ennui en cours a trouvé ses sujets. Ségo's production à gauche, la mienne à droite.

Dimanche 30 janvier 2011 à 16:02

Encore une semaine de glandouille à n'avoir jamais cours. "On fait quoi, on va à Châteaufarine ?", alors on fait les soldes entre copines, on s'achète des sous-vêtements et autres choses variées, on rentre vite-fait chacune chez soi pour se changer et étrenner nos nouveaux soutien-gorges, puis on se dépêche de sauter à nouveau dans le bus avec notre ticket-journée, et on se retrouve pour aller manger des crêpes chez un inconnu colombien. Normal, jeudi soir, soirée étudiante. Tout ce petit monde se rend à la salsa et je découvre que je peux danser avec encore plus nul que moi, c'est cool. Vendredi, journée du travail sérieux... dans mes rêves. Petit déjeuner avec Ségolène à midi, "Tu veux manger chez moi, j'ai deux steaks ?" "Euh...", après-midi ménage et autres choses-importantes-à-faire, je-travaillerais-ce-weekend. Finalement, j'ai juste eu le temps de rentrer à la maison familiale et de manger avant de me faire embarquer vers le cinéma par de vieux amis que je n'avais plus vu depuis des lustres. Samedi midi, au réveil je découvre que je suis invitée à manger chez Chloé et qu'elle viendra me chercher dans trois quarts d'heure, puis j'enchaîne, après Chloé, Céline, pizzas et concert de gala auquel participe notre grand ami Quentin, lequel dirige l'orchestre pour son propre morceau, Benoît ne veut pas cesser d'applaudir, ni moi de sourire... Dimanche midi, lever aux odeurs de choucroute dans la maison, tendance à glander puisque ne rentrant pas ce soir, je sais que j'ai du temps devant moi. Ce doit être mon plus gros problème, savoir que j'ai le temps.

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Dimanche 16 janvier 2011 à 23:11

Cela faisait cinq semaines que je n'avais pas pris le train de 20:20. Concert habituel de roulements de valises étudiantes à la sortie de la gare. Demain, reprise des cours après un mois de vacances. Nouveau semestre, nouvel emploi du temps, nouvelles matières, nouveaux profs, plein de choses à faire avec les copines. Et des concours en veux-tu en voilà à préparer. Heureuse d'être ici, chez moi, loin des vacances à la maison. Mais pourtant, quand je me réjouis d'entendre une chanson et que je me rends compte qu'en fait, ce n'est pas à la salsa que j'ai dansé dessus, mais à nouvel an, je sens quand même une pointe de tristesse m'envahir. Pour tout ce qu'on a foutu en l'air et que je n'oublie pas.

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