Jeudi 31 décembre 2009 à 12:53

Bon. Faisons le bilan de l'année ce matin puisque cet après-midi je serais prise par mes toasts, mon punch et ma robe. Alors alors alors.
2009, l'année charnière. Oui, je crois qu'on peut dire ça. Ce fut une drôle d'année. Elle a commencé sur un bouleversement total de mes représentations. J'ai mis quelques mois à agir au nom de ce changement, et puis j'ai tout réinventé, j'ai découvert d'autres possibilités de vie, et ça m'a plu. 2009, c'était aussi l'année d'un spectacle qui aura pris toute notre année scolaire, la classe de première qui fut la meilleure, le début des sorties le week-end, des rencontres, des vacances d'été très mouvementées, mon premier voyage à la fois sans ma famille et en amoureux. Et puis il y a eu l'entrée en terminale, l'acclimatation difficile, la révélation sur ce qui comptait le plus pour moi, la menace permanente de l'avenir. Et les problèmes de réalité qui s'ensuivent. Mais ça va. Je vais bien, et selon les moments même plus que bien. En 2009, j'ai mis fin à une très longue relation, j'en ai démarré une nouvelle très différente, pour finalement me rendre compte que ce ne sont pas les yeux bleus qui font tout. Et voilà. La boucle est bouclée.

Bonnée année les gens.


http://img694.imageshack.us/img694/8745/img6692k.jpg

Lundi 28 décembre 2009 à 16:22

http://img683.imageshack.us/img683/1007/img6712.jpg

Paysage en noir et blanc, neige, brume, lumière. Première sortie au ski de l'année, avec mes nouveaux skis, mes nouvelles chaussures, le nouveau casque, tout ça. Les montagnes, les nuages, c'était à couper le souffle, qu'elle est belle ma région ! J'en prends plein les yeux en ce moment, mais je ne remplis pas vraiment la boîte à images. J'ai le tout dans ma tête, et des rêves à n'en plus savoir que faire, et ma réalité qui se trouble. J'étouffe, seule devant l'ordinateur. Remarque, je pourrais travailler. Mais à corps fatigué, cerveau mou. Ma motivation est monodirigée, et évidemment pas vers mes devoirs. Je devrais aussi profiter des vacances pour réfléchir à mes projets d'orientation. Au moins ce n'est plus comme si je n'avais aucune idée, au moins ce n'est plus le trou noir, mais ce n'est pas pour autant très lumineux, et si je pouvais éviter d'intégrer immédiatement les facs-poubelles, ça pourrait être bien. Même si pour moi, mon orientation pour l'année prochaine n'est que provisoire. Il est hors de question que ma vie se joue sur des décisions hâtives à prendre pendant les vacances de Noël, l'année de mes dix-sept ans. Ah et puis j'étais chez la Conseillère d'Orientation Psychlogue, s'il-vous-plaît. En l'espace d'une demi-heure, la COP essaye de résumer ce que tu es et à quoi tu aspires. Au final, elle te dit qu'effectivement, ce que tu as choisi semble te convenir. La méthode pour en arriver là est assez mutilante, elle fonctionne grâce à des étiquettes. Mais les étiquettes et moi, c'est incompatible. Je suis un peu tout et un peu rien, peut être même un peu tout et beaucoup rien. Mon idée d'orientation venait du fait que c'était les seules études pour lesquelles je ne trouvais pas d'arguments convaincants à la question Pourquoi pas ? Oh oui, elle est belle mon ambition. Des fois je me dis que j'aurais préféré être mauvaise à l'école, histoire de pouvoir me barrer du côté du théâtre sans avoir rien à perdre.

Mardi 24 novembre 2009 à 21:44

Et c'est comme si la musique pénétrait mes poumons. Et ça me. Je. Puis il y a la Course. Je dégringole et je m'envole en même temps. Ca me rend toute. Le sourire à m'en exploser le visage. Et puis les fameux accords, les seuls que je sais taper sur un piano en partant du si. Qui se muent en éclats de rire dans ma tête. Et je deviens. C'est. J'ai perdu ma langue. Je.

Mardi 27 octobre 2009 à 16:44

http://img21.imageshack.us/img21/9380/img6329y.jpg
Qui veut hiberner avec moi ?

Mardi 6 octobre 2009 à 21:15

Je chante, fort. Ma voix tremble autant que celle de Bertrand, se répercute sur les murs, se marie parfaitement. Il n'y a pas de colère, pas de tristesse. Pas grand chose, mais ce n'est pas de l'indifférence. Un certain soulagement, mêlé à une agitation inutile. Un bouillonnement  intérieur, un roulement de tambour, et puis le même air blasé que j'avais déjà il y a une heure. Je suis quand même une sacrée lâche, jamais capable de faire le premier pas vers la difficulté. Si c'est pour jouer les fugitifs, moi j'suis volontaire. L'automne approche. Je savais très bien ce que je pensais des débuts printanniers. Je n'ai pas changé d'avis. Je prendrais des vacances avec moi-même, histoire de me retrouver un peu.

Perdu la boussole, le compas ; erreur volontaire.

http://img159.imageshack.us/img159/9439/p1030190.jpgLuc's photo. 29 juin 2009.
 


<< A l'endroit | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | A l'envers >>

Créer un podcast