Lundi 1er septembre 2008 à 12:12
Mon petit frangin entre demain en sixième. Ce matin, je devais donc superviser le remplissage de sac par tout ce qui est demandé sur la liste des fournitures. 12 crayons de couleurs, une petite calculette, une équère "Pour pas la casser, tu vas mettre ton équère dans ta pochette de feuilles", un règle plate de 30 centimètres, "Et tiens, je t'ai apporté toutes les feuilles qu'il te faut ; des feuilles simples à grands carreaux, à petit carreux, et des feuilles doubles à grands carreaux. Voilà, mets-les dans ta pochette. Et voilà c'est fini !" Cinq minutes après, le lutin des bois rappliquait avec sa liste de fourniture : "Mais y a pas écrit que je dois mettre la pochette dans le sac !" J'ai craché mon dentifrice et j'ai expliqué avec calme que tes feuilles si tu dois les avoir dans le sac tu vas les mettre où et puis c'est pas parce qu'il n'y a pas marqué pochette sur ta liste que tu n'as pas le droit d'en mettre une dans ton sac. Ah, ce petit. Dans six mois il aura gribouillé sur sa trousse, dans son agenda "Mais attends, y a écrit cahier de textes ou agenda ?" "Maman, je te dis que même si y a écrit cahier de textes, un agenda c'est mieux.", et il aura peut être même des stylos de couleurs non demandées sur la liste. Les courses scolaires, c'était quelque chose. Le pire c'est que j'ai beau avoir passé quatre ans au collège, avec la même liste, avec le même matériel et la même utilisation, on ne me faisait pas confiance d'office quand il y avait un doute. Je me rappelle encore les premières fois où Yann m'a vu utiliser du tipex alors que c'était interdit chez lui, au CE2. J'avais l'impression de passer pour une criminelle.