citron-ciboulette

Ouh là là, les amis, c'est une avalanche de photos que je vous destine aujourd'hui. J'ai failli vous appeler "les chéris" parce que c'est ce que j'ai tendance à faire un peu n'importe quand en ce moment, mais je me suis dit que nous ne sommes pas assez intimes pour que je vous appelle "mes chéris". Enfin ça dépend. Si vous êtes un inconnu, si je visite votre blog autant que vous visitez le mien, ou si carrément vous êtes des amis, des vrais. Ou mon chéri. Dans ce cas là, tu mériterais bien que je t'appelle chéri. Donc. Je reprends, chers ami(e)s, mon chéri, inconnus et semi-inconnus, c'est parti pour admirer deux trois photos d'hier. Qu'est-ce qu'il y avait hier ? Les photos de classes au lycée Scheurer Kestner de Thann. Et au lycée Scheurer Kestner de Thann, le jour de la photo de classe, on se déguise. Evidemment, il y en a toujours, des gros nazes qui sont trop coincés pour oser changer de look le temps d'une photo, la preuve, ma classe n'était pas une de celle où un thème avait été choisi et appliqué. Chez nous, on était à peu près dix vraiment déguisés en n'importe quoi. Voyez-vous même. J'aime être un homme.

Mais regardez aussi comme elle est belle ; ma femme ! Monsieur K. a dit que notre inversion des rôles était assez perverse... Genre il fait de nouveau son chaud...

Et puis aussi, maintenant, j'ai enfin des photos d'elle ! Ma magnifique Diane :

Et mes chicoss' Clo et Ade :

Notre sublime Charline :

Et pour finir, eux, les joyeux théâtreux :

Pas au complet, mais regardez moi ce prof !! Vendredi, vous aurez des photos de la troupe au complet. Mais en attendant, Clo, j'ai envie d'dire, regarde un peu comme on paye sur celle-là !

Et en plus il paraît que c'est les vacances.

Les amis, c'est bientôt la rentrée, et qui dit rentrée, dit renouveau. Pour moi qui vais entrer au lycée, ce sera du nouveau tout court. Et à propos de nouveau, peut être que vous l'avez déjà remarqué, ou pas, un nouvel habillage est disponible. Il n'est pas encore très propre, mais étant donné que j'ai passé presque tout l'après-midi d'hier à le créer, retrouver les bonnes couleurs, redimensionner une image, en fabriquer une autre et en fin de compte en choisir une toute bête, je ne suis pas pressée de m'y remettre. Déjà que ma mère ne trouve rien d'autre à faire que de me demander des services quand j'ai quelque chose de prévu, au lieu de quand j'ai l'air de m'ennuyer toute seule. Hier par exemple. Elle pouvait pas deviner qu'en fait je travaillais d'arrache pied pour mon blog, mais la connaissant, elle aurait pu me proposer le repassage au lieu de me laisser cliquer sur le mulot pendant quatre heures. Enfin bref. L'habillage, il s'appelle ''Levi's" (on se demande pourquoi), on va dire que c'est un design un peu plus...couture, et si vous voulez le voir, il faut le chercher tout en bas du menu. Il ne me convient pas encore assez pour que je l'élise habillage par défaut. Sur ce, je vais brancher le fer à repasser.

Ah puis mon titre. C'est le titre du dessin. Ca ferait une jolie pub si c'était une photo, nen ?

Il tenait un bouquet de roses rouges à la main. Sa respiration se faisait douce et calme. Il passa les fleurs de sa main gauche à sa main droite pour pouvoir regarder sa montre. Vingt-et-une heures cinquante-neuf. Il serait à l'heure. Bien droit sur le trottoir mouillé, il ne bougeait plus. Il avait l'air d'attendre quelque chose, mais au fond, ses réflexions l'occupaient trop pour qu'il soit impatient. Non, il se demandait comment allait se dérouler la soirée. Il avait pris l'habitude des horaires extravagants imposés par la destinataire du bouquet. Immobile devant la grande et noble bâtisse, dans cette rue trop bien éclairée où ne passait aucun véhicule, il écoutait le tic tac de sa Rolex. Il essuya une goutte perlant de ses cheveux dégoulinants. Il s'était fait surprendre par l'averse. Vingt-deux heures. S'il avait été quelqu'un d'aussi ponctuel qu'il y paraissait, il aurait enfoncé son index sur la sonnette au moment même où la trotteuse se posait sur le douze en caractères romains du cadrant de sa tocante. Mais pour lui, la ponctualité n'avait de valeur que si l'on accordait à son hôte les cinq minutes de politesse.