Mardi 28 octobre 2008 à 18:47

<< Alors la femme a aussi besoin de compréhension. Et pour ça, on pourrait la comparer à une vague, non une vague pas une vache ! Parce qu’une vague, y a des hauts et des bas ! Dans les hauts, comment ça marche : « Oh la vie est belle ! Je t’aime, c’est merveilleux, qu’est ce qu’on est bien ensemble, mais oui j’vais le faire, y a pas de problèmes ». Et puis à un moment donné - et dans l'esprit masculin sans aucune raison particulière - tout d'un coup y a plus rien qui va ! Et comment on va remarquer ce changement de cap, ce changement d'humeur ? Bah c'est à ce moment qu'une femme va commencer à parler de plein de problèmes et va utiliser ce qu'un homme prend pour des exagérations ! Elle va utiliser des mots comme  toujours, jamais, personne, tout le monde ! : "C'est toujours la même chose ! Tu ne fais jamais rien ! C'est moi qui fais tout ! Personne ne m'aime ! Ça n'ira jamais !". Et à ce moment là, les hommes vont faire la chose la plus dommageable dans la relation, ils vont tout mettre en œuvre pour couper la vague.
1ère Étape: il arrive gentiment avec la solution au problème : « J’en ai mare de mon boulot » « Tu n'as qu'à chercher un autre travail ! » Y a pas de problème : y a que des solutions ! Y a qu'à ! Faut qu'on ! Il suffit de !
2ème Étape, quand il voit que ça marche pas parce qu’elle continue à parler de tous ses problèmes, il va alors utiliser de petits mots gentils et rassurants du genre : « Ca ira mieux demain ! Ne t'en fais pas! Vois le côté positif des choses ! Ce n'est pas si grave que ça ! » C'est dit sur un ton un peu mielleux un peu paternaliste, un peu condescendant. Ça l’énerve deux fois plus !
3ème étape, alors après quelques années il va directement à la troisième étape, il prend des raccourcis : il l'engueule ! « C'est quoi ton problème ?! T’as tout pour être heureuse et tu ne l’es pas encore ?! Qu'est ce qu’il te faut de plus ?! T’es dépressive, cyclothymique ? Tu dois avoir un problème, va voir un médecin, va te faire soigner ! » Et parfois ça va même encore un peu plus loin : "Vas-y ! Ca va j'ai compris, t’as tes règles dans deux jours !" On n’est pas toujours élégant dans ces moments là !
A la 4ème étape, et là aussi après quelques années il va tout de suite à la 4ème étape : il se barre en disant : "Si c'est pour me parler comme à un chien, j’préfère aller faire un tour dehors et je reviendrai quand tu seras calmée ! Merci !"
En fait messieurs, aucune de ces stratégies ne fonctionne! Pourquoi ? Parce que l'erreur à éviter a tout prix dans la relation : il ne faut absolument pas couper la vague ! Ce qu'il faut faire c'est quoi ? Surfer ! Il faut l'accompagner dans la descente. Ca veut dire qu'il faut qu'un homme comprenne que quand une femme descend cette vague, elle n'est pas dans un côté masculin rationnel, elle est dans son coté féminin émotionnel ! Et ce qu'elle demande à ce moment là est de se sentir comprise dans les émotions qu'elle vit. Dans ces moments là il faut vraiment écouter et la comprendre. Et la bonne nouvelle messieurs, c'est qu'une fois qu'elle touche le fond, elle remonte ! Mais les hommes font l'erreur de prendre au sérieux tout ce qu'une femme dit quand elle descend cette vague, personnellement comme une critique, comme un reproche ! Et ils vont donc vouloir évidemment se justifier :« Mais non je ne suis pas le salaud que tu es en train de décrire : regarde, y a ça et ça qui va bien. S'il te plaît, sois heureuse, y a aucune raison que tu sois malheureuse! »
Et c'est là une clé dans la relation : il faut véritablement qu'un homme apprenne que quand une femme descend la vague, ça a le ton de la critique, ça a les mots de la critique, ça a tout d'une critique … mais ce n'est pas un critique ! Et il faut qu'un homme se l'ancre bien dans le crâne, parce que c'est quand même extrêmement bien imité mesdames ! Vous êtes très très fortes ! Parce que quand elle nous dit: « y a personne qui fait jamais rien dans cette maison », on pourrait peut être se sentir un petit peu visé si on était parano ! Et pourtant c'est pas le moment d'aller expliquer tout ce que vous avez fait la semaine dernière ! On s'en fout de qui a fait quoi dans ces moments là ! Elle est pas dans une discussion rationnelle, elle est dans ce besoin féminin d'ouvrir les vannes pour lâcher le trop plein émotionnel accumulé! Et messieurs cela n'a rien à voir avec vous. C'est une bonne nouvelle quand même non ?! "Oui mais alors, si ça n'a rien à voir avec moi, pourquoi est-ce que j'irais me prendre ce paquet de sable dans la figure alors que j'y suis pour rien ?! Qu'elle aille faire ça ailleurs : c'est pas mon problème ! Quel est mon intérêt la dedans ?" Votre intérêt messieurs c'est que tout simplement si vous ne le faites pas cet accompagnement là, qu'est ce qui se passe ? Le sable monte, monte, monte, elle devient de plus en plus aigrie, frustrée et difficile a vivre ! Et à un moment donné : Mont St Michel ! Totalement ensablée. C'est là qu’elle va prendre la décision de partir parce qu'elle aura à ce moment là acquis la conviction qu'elle ne se sentira jamais comprise. Alors pourquoi rester ? Si vous l'accompagnez régulièrement dans la descente, si vous faites en sorte messieurs qu'il n'y ait pas de sable dans la vague, c'est quand elle remonte que vous allez le récupérer au centuple, car alors là, amoureuse comme au premier jour, elle sera ravie de vous donner ce dont vous avez besoin. Donc messieurs en un mot, il faut draguer très régulièrement… juste le sable évidemment ! >>

Pensons à apprendre nos textes. Nous devons apprendre nos textes ! Il faut qu'on apprenne nos textes ! Je dois apprendre mes textes ! Et je partirai à la recherche de ma tagboard une autre fois. Excusez cette marge très moche.

Samedi 11 octobre 2008 à 14:31

De temps en temps je tombe sur des sites insoupçonnés où je découvre de superbes photos. Je suis là à regarder, impressionnée. Et surtout je me dis qu'en fait je suis nulle. Enfin, bien sûr, vous savez comme moi qu'il y a différentes échelles de nullité, mais quand même, mes dossiers photos ne sont pas très étendus. J'en ai perdu beaucoup, aussi, à cause des problèmes d'ordinateur. Ah, si je ne savais pas quoi faire de mes sous ! Je m'achèterai des albums et je ferai imprimer des tonnes de photos pour les remplir, des albums qu'on range et qu'un jour, on a envie de feuilleter, alors on l'ouvre et on s'émerveille comme si on voyait son contenu pour la première fois. Les photos trop regardées perdent leur valeur quand on les connait par coeur. En ce moment, la nature se prête parfaitement au jeu des des parures. Je vais enfourcher mon vélo, l'appareil photo sur l'épaule, et essayer de dénicher des beautés végétales.

Jeudi 28 août 2008 à 12:33

Oui je sais, c'est mauvais, moche, mal dessiné, illisible et pas drôle en plus de ça, mais si j'avais voulu d'la critique de dessin j'aurais posté sur Dessineux. C'était juste histoire de rigoler un coup. Et  je certifie que chacune des paroles mises dans les bulles de ces charmantes demoiselles ont été dites ou sous-entendues.

Lundi 14 juillet 2008 à 18:05

Portrait de ma personne par mon petit-cousin de 8 ans.

Personnellement, je le trouve très réussi, même si j'ai de petits yeux (le trait juste au-dessus c'est mes sourcils, à mon avis s'ils sont si près de mes paupières, c'est parce que je dessinais moi aussi au moment où il m'a tiré le portrait, j'avais donc les yeux baissés). On applaudit le gamin, s'il-vous-plaît. Hier il s'est extasié sur mes gribouillages, mais quand il aura mon âge, il dessinera bien mieux que moi.

Lundi 12 mai 2008 à 19:06

En fait le Malsaucy c'est peut être aussi joli qu'Embrun, mais sans la neige et en moins loin.

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