Samedi 13 octobre 2007 à 12:37

Et je me réveille entre deux rêves à la con, putain, y avait même monsieur K. Va savoir ce que mon prof de français venait foutre là. J'ai bien du faire quatre rêves différents, ce matin, j'ai même cru que j'allais être malade. "T'es malade ?" Et si je changeais de sujet, pour une fois ? Les gens, vous savez que je vous aime. Même toi Niko, si si. Et même si je passe la moitié de mes pauses de midi au théâtre, j'aime toujours autant me reconnaître quand j'entends "Loose". Oui, je ne suis qu'une pauvre Loose. "Il n'y a pas de place pour le doute en cas d'échec ou des déroute on pourra toujours s'adresser aussi..."

Mardi 25 septembre 2007 à 19:02

En fait si je vous racontais ma vie actuelle, ce serait trop compliqué. Par exemple la plus grosse embrouille du monde qui a débuté il y a deux semaines jour pour jour, heure pour heure, minute pour minute. La grosse embrouille parce que vous êtes persuadée que le jeune homme a flashé sur vous mais qu'en fait y a une copine qui lui tombe du ciel et que pendant ce temps ben ça y est vous vous êtes déjà trop attachée. Bon d'accord vous avez rien compris mais c'est pas grave. Ce qu'il faut retenir c'est que j'ai commis une erreur de jugement monumentale. Quoi que, j'insiste, on dit pas "Lise je veux être avec toi !!!!! Ca fait que 3 heures et j'tiens déjà plus !" à une simple copine. Si ? Non. Soyez gentils, vous êtes tous d'accord avec moi. Enfin, toujours est-il qu'il y a avait une erreur monumentale dans l'histoire. Je sais pas si vous voyez le genre, la fille qui perd tous ses moyens et qui part dans une longue explication de tout ce dont elle a réussi à devenir accro. Je ne sais pas qui était le plus à plaindre dans l'histoire. Lui ou moi. En tout cas on était nuls. On l'est peut être toujours un peu, mais juste un peu alors, parce que la complicité dans ton regard gnagnagna. Mes mots préférés de la journée : "nul" et "gnagnagna". Vous imaginez un peu le niveau. "Je suis à l'apogée de la nullité, et toi, t'apportes ton bouquin d'SES ?!?" Non franchement. Je ne crois pas que cet article ait été écrit dans le but d'être compris. En plus maintenant que j'ai écrit cette phrase je trouve plus de suite. On s'arrête là ? On s'arrête là. Et p'tain, souris encore.

Vendredi 21 septembre 2007 à 14:54

Ouais c'est tout con. Ca fait plus d'une heure que j'attend devant l'ordi, et j'hésite à râler. Hop, j'attend encore un peu. Parce que c'est bien beau d'avoir le vendredi après-midi de libre, mais quand on a rien à faire... Si, des devoirs bien sûr, mais des devoirs, sur deux jours et demi, ça peut attendre. Alors je perds mon temps. Mon prof de français nous a accordé une petite parenthèse aujourd'hui, MSN-c'est-inutile-ça-sert-à-rien-vous-venez-de-vous-quitter-vous-rentrez-chez-vous-et-vous-retournez-discuter-de-futilités. J'me suis sentie visée. Quand il a dit qu'on perdait du temps pendant lequel on pouvait faire nos devoirs, par exemple, quelqu'un a avancé que sur MSN, on peut demander les devoirs à quelqu'un si on les a mal notés. J'me suis sentie encore plus visée. Nen mais cherchez pas à me convaincre pour bouger. La semaine dernière, j'ai marché à travers champs pendant une heure et demie et j'ai fait des photos. Aujourd'hui, c'est pas que j'avais pas envie de refaire la même chose, mais bon... En plus ma mère avait dit "J'aime pas qu'tu te promènes toute seule gnagnagna". Mon père a répondu que j'étais grande, et j'ai approuvé, mais si ça peut me donner une excuse pour rester à la maison aujourd'hui, je l'utiliserais. Alors j'attends et j'apprend la patience. Pendant ce temps y a cette putain de pub pour des jeux de cul qui arrête pas de défiler sur le côté, et je peux rien faire pour l'arrêter et ça m'horripile. Et je sais plus écrire, non plus. Pourtant, j'en ai envie. Envie de parler, de raconter comment je...

Mais comme le disait une pièce de théâtre, 'Faut qu'j'arrête. Faut qu'j'arrête de parler.'

Alors tenez je vous offre des fleurs. Et en fait j'ai eu raison de patienter. Et en plus je transpire parce que je me les gèles, et comme je me les gèles je mets un gilet et alors là j'ai chaud et je transpire encore plus. Comment que c'est trop marrant de jouer les martyrs.

Mercredi 19 septembre 2007 à 18:26

Il avait vu juste, le numéro m'a été utile. Je me suis amusée. Je m'amuse, je ne sais pas ce que c'est, mais je continue. Je joue en fait, seulement je ne connais pas les règles du jeu. Je ne pense ni à l'avant, ni à l'après. Je vis, quoi. Il y a beaucoup de points dans cet article, j'aimerais écrire mais tout s'arrête, ça ne veut pas sortir. Pourtant je vais très bien. J'ai un ticket que je n'utiliserais pas. Des cours entre deux sms, entre deux scéances de théâtre (demain), entre un boulet et quelqu'un de plutôt bien, entre une soirée chargée et une autre tellement vide que je ne trouve rien de mieux à faire que de réinstaller MSN sur un PC au look Windows 98 (si c'est pas triste). C'est ça, la vie. Et laisser le téléphone sonner juste pour le plaisir.

Samedi 15 septembre 2007 à 17:42

Je vais bien. J'aime ma nouvelle vie de fille occupée. Ce n'est pas parce que le temps me manque que je n'ai pas alimenté mon petit espace cybernétique, c'est parce que mon ordinateur n'est plus d'accord. Il est en pleine scéance de réanimation, et celle-ci dure depuis maintenant un certain nombre de jours. Sûrement que des tonnes de photos vont voler en l'air, disparues à jamais, parce que Monsieur l'ordinateur a décidé qu'il avait besoin d'un bon formatage sans possibilités de sauvegardes. Vous l'aurez peut être compris, au moment où j'écris, je ne suis pas chez moi. M'enfin. Je ne suis pas venue pour vous relater le malheur que c'est de ne pas avoir accès à la partie virtuelle de soi qu'on a créé, mais plutôt pour parler. Parce que, comme je l'ai dit là-haut, je vais bien. J'ai envie de parler tout le temps, de raconter comment c'est bien, la vie au lycée. La vie bien remplie, oh, je peux vous dire que ça fait du bien, surtout après des vacances passées à ne rien foutre. C'est de nouveau l'été depuis mercredi, alors on rit, on rencontre des gens, certains qui nous donnent envie d'apprendre à les connaître, et d'autres qu'on voudrait abandonner quelque part au plus vite. "Putain, mais c'est pas vrai, il nous suit, il nous suit, neeeen il va manger avec nous, mais quel boulet !" Tous les jours, tous les jours on fait des nouvelles rencontres, et tant pis si ça vaut pas le coup "Aaaaah mais regardez ça, ça se voit trop qu'il fume pas, genregenregenregenre." "Le pire c'est qu'il regarde sa clope avant de la mettre en bouche pour bien viser." "Depuis quand il fume ?" "Avant hier." "HAA HAA HAAAA !", au moins ça nous fait rire. Oui, on a beaucoup rit, depuis mercredi. "T'as peut être remarqué qu'à table y avait un mec complètement hors sujet qui parlait à personne ?" "Ah oui, avec les cheuveux longs ?" "Nen, c'ui avec les cheuveux longs il est juste derrière toi, à l'autre bout du banc." Des conneries qu'on raconte, de la connerie des gens. Et je me suis inscrite au théâtre. C'était génialissîme. Même plus. Je suis rentrée hier à 13h30, après mon heure de français, mon heure de bronzette et mon heure de théâtre, et j'étais de tellement bonne humeur que j'ai embarqué mon pied Europafoto et l'appareil qui va dessus dans mon sac, et que j'ai marché à travers champs pendant une heure et demi. Je voulais juste penser au soleil, à ma complice Diane, aux noms de codes, au prof de théâtre pieds nus, à Antoine le faux fumeur, à quand j'étais aveugle, au souriant Basile que j'ai reconnu quand il m'a servi de guide, aux regards de Thomas, discrets selon les moments, à ma confiance que j'ai accordée à tous ces gens sans me poser de questions, à la tête d'Adeline qui tournait toute seule, comme si elle dormait vraiment, à la jolie Suédoise blonde quand elle a parlé en français, aux maths que je réapprends à Pauline, à toutes les sortes de mains qui ont prises la mienne, et au ciel bleu qu'on voyait si on se couchait sur les bancs. 10 secondes pour courrir de l'appareil photo jusqu'à la meule de foin, sauter dessus avec l'élan, se hisser et prendre la pose. Et vous voyez la distance.

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